Test 1
Lisez le
texte :
Je reviens à nos vendanges. Depuis huit jours que cet
agréable travail nous occupe, on est à peine à la moitié de l´ouvrage.
Vous ne sauriez concevoir avec quel zèle, avec quelle gaieté
tout cela se fait. On chante, on rit toute la journée, et le travail n´en va que _____. Tout vit dans la plus
grande familiarité : tout le monde est égal, et
personne ne s´oublie. Les dames sont sans airs, les paysannes sont décentes,
les hommes badins et non grossiers. C´est à qui
trouvera les meilleures chansons, à qui fera les
meilleurs contes, à qui dira les meilleurs traits. L´union même engendre les
folâtres querelles, et l´on ne s´agace mutuellement
que pour montrer combien on est sûr les uns des autres. On ne revient point
ensuite faire chez soi les messieurs; on passe aux vignes toute la journée;
Julie y a fait faire une loge où l´on va se chauffer
quand on a froid, et dans _____on se réfugie en cas de pluie. On dîne avec les
paysans et à leur heure, aussi bien qu´on travaille
avec eux. On mange avec appétit leur soupe un peu
grossière, mais bonne, saine, et chargée d´excellents légumes. On ne ricane
point orgueilleusement de leur air gauche et de leurs
compliments rustauds; pour les mettre à leur aise, on s´y prête sans
affectation. Ces complaisances ne leur échappent pas, ils
y sont sensibles; et en voyant qu´on veut bien sortir pour eux de sa place, ils
s´en tiennent d´autant plus volontiers dans la leur.
Le soir, on revient gaiement tous ensemble. On nourrit
et loge les ouvriers tout le temps de la vendange; et même le dimanche, après
le prêche du soir, on se rassemble avec eux et l´on danse jusqu´au
souper.Depuis le moment qu´on prend le métier de vendangeur jusqu´a celui qu´on
le quitte, on ne mêle plus la vie citadine __ la vie rustique. Ces saturnales
sont bien plus agréables et plus sages que celles des
Romains. Le renversement qu´ils affectaient était trop vain pour instruire le
maître ni l´esclave; mais la douce égalité qui règne
ici rétablit l´ordre de la nature, forme une instruction pour les uns, une
consolation pour les autres, et un lien d´amitié pour tous.
Jean-Jacques Rousseau, La Nouvelle Héloïse
1. Complétez avec le comparatif de supériorité de bien.
(l.__)
2. Complétez avec a) lequel; b) laquelle; (l.__
3. Complétez avec a) à; b) de; c) avec; (l.__
4. a) Expliquez en français : faire la vendange.
b) Complétez avec le nom convenable
Celui qui fait la vendange s´appelle......
5. Connaissez-vous d´autres travaux des champs? Énumérez-les.
Indiquez aussi comment s´appellent ceux qui font ces travaux.
6. Rappelez-vous les sens du mot peine. Introduisez dans des phrases les
constructions suivantes :
· alléger la peine
· les joies et les peines
· se donner la peine
avoir peine à + infinitif
· à peine + participe présent
7. Le verbe concevoir (l.__) signifie : a) imaginer; b) comprendre; c)
accepter;
8. Remplacez les adjectifs soulignés par des synonymes.
Une autre explication serait convenable.
Ils ont agi avec une légèreté inconcevable.
9. Remplacez avec gaieté par un adverbe.
10. Récrivez le passage : On chante, on
rit.....familiarité. (l.__) en mettant les verbes au futur
simple.
11. Qu´est-ce que vous comprenez par : Les dames sont
sans airs.
12. Badin (l.__) Ecrivez le verbe de la même famille. Introduisez-le
dans une phrase.
13. Ces folâtres querelles (l.__) sont : a) des
disputes violentes; b) des taquineries amicales; c) des bagarres.
14. Cherchez un synonyme pour mutuellement.
15. Introduisez dans des phrases les mots : sur et
sûr; mur et mûr.
16. On dîne (l.__) Ecrivez l´infinitif du verbe et le
nom de la même famille.
17. Complétez avec le nom qui désigne le repas :
Le matin on prend.....
À midi on prend......
18. Mettez en roumain à l´aide du dictionnaire les constructions
suivantes :
· être à son aise
· mettre quelqu´un à l´aise
· se mettre à son aise
· À votre aise!
19. Qu´est-ce que le pronom y remplace dans les phrases suivantes
?
a) Julie y a fait faire une loge. (l.__
b) On s´y prête sans affectation. (l.__
c) Ils y sont sensibles. (l.__
20. Complétez les points par des mots tirés du texte.
C´est une atmosphère ......
On s´agace seulement pour....
En cas de pluie on se réfugie....
La soupe des paysans est......
On se rassemble après .......
Ø Quelle a été votre première impression après avoir
lu le texte?
Ø Comment trouvez-vous les rapports entre les ouvriers saisonniers et les paysans? De tels rapports entre des gens appartenant
à des milieux différents sont-ils possibles, de nos jours? Argumentez
votre réponse.
Ø Les jours de la vendange sont comparés à ceux des Saturnales. Renseignez-vous sur cette fête romaine. Quel est le renversement dont l´auteur parle.
Ø Commentez le passage final : la douce égalité qui
règne ici rétablit l´ordre de la nature, forme une instruction pour les uns,
une consolation pour les autres, et un lien d´amitié pour tous.
Test 2
Lisez le
texte :
Lorsqu'elle allait au marché, elle me laissait au 11411i823l passage dans la classe de mon
père, qui apprenait à lire à des gamins de six ou sept ans. Je restais assis,
bien sage, au premier rang et j'admirais la toute-puissance paternelle. Il
tenait à la main une baguette de bambou ; elle ___
servait à montrer les lettres et les mots qu´il écrivait au tableau noir, et
quelquefois à frapper sur les doigts d´un cancre inattentif.
Un beau matin, ma mère me déposa à ma place, et sortit sans mot dire, pendant
qu'il écrivait magnifiquement sur le tableau . " La maman a puni son petit garçon qui n'était pas sage."
Tandis qu´il arrondissait un admirable point final, je
criais: "Non! C'est pas vrai!"
Mon père se retourna soudain, me regarda stupéfait, et s'écria
: "Qu'est-ce que tu dis?"
-- Maman ne m'a pas puni! Tu n'as pas bien écrit!
Il s'avança vers moi :
-- Qui t'a dit qu'on t'avait puni?
-- C'est écrit.
La surprise lui coupa la parole un moment.
-- Voyons, voyons..répétait-il.
Il dirigea la pointe du bambou vers le tableau noir.
-- Eh bien, lis.
Je lus la phrase à haute voix.
Alors, il alla prendre un abécédaire, et je lus sans
difficulté plusieurs pages..
Je crois qu'il eut ce jour-là la plus grande joie, la
plus grande fierté de sa vie.
Lorsque ma mère survint, elle me trouva au milieu des quatre instituteurs, qui
avaient renvoyé leurs élèves dans la cour de récréation, et qui m'entendaient
déchiffrer lentement l'histoire du Petit Poucet..Mais au lieu d'admirer cet
exploit, elle pâlit, déposa ses paquets par terre, referma le livre, et
m'emporta dans ses bras, en disant : "Mon Dieu! Mon Dieu "
Sur la porte de la classe, il y avait la concierge, qui était une vieille femme
corse : elle faisait des signes de croix. J'ai su plus tard que c'était elle qui était allée chercher ma
mère, en l'assurant que "ces messieurs" allaient me faire "éclater le cerveau".
Marcel Pagnol, La gloire de mon père
1. Choisissez entre: a) lui; b) leur; c) le; (l.__).
2. Lorsque (l.__) est synonyme de:
a) alors que; b) parce que; c) au moment où.
3. Introduisez dans des phrases
· aller au marché
· le marché du travail
· faire un marché avantageux
4. a) Donnez la famille de mots de passage (l.__).
b) Introduisez dans une phrase le mot passage avec un
sens différent de celui du texte.
5. Complétez les phrases suivantes avec des verbes convenables en faisant
attention aux sens du mot classe.
a) Chaque matin je ... en classe à huit heures.
b) Il... la classe de français.
c) Toute la classe a...de rire.
d) Nous ....un billet de première classe.
e) Vous ...un spectacle de classe.
6. Donnez le synonyme du verbe apprendre pour chacun des contextes suivants
a) J'apprends l'anglais à l'école.
b) Le professeur apprend l'anglais à ses élèves.
7. Le mot gamin appartient : a) au français soigné; b)
au français familier; Après avoir fait le bon choix remplacez-le par un mot
appartenant à l'autre registre de la langue.
8. Expliquez en français : J'admirais la toute
puissance paternelle. Écrivez la réponse à la 3e pers. sg.
9. Introduisez dans des phrases les constructions suivantes
· servir honnêtement
· servir un rôti
· servir un copain
· servir la messe
· ne servir à rien
10. Il montrait les lettres et les mots qu'il écrivait
au tableau noir.
a. Transformez la phrase en mettant le verbe écrire au plus-que parfait
b. Quel est le rapport temporel qui s'établit entre la subordonnée et la
proposition principale ?
11. Complétez les phrases suivantes avec des sujets adéquats.
· ......frappe du dos de la main l´enfant.
· ......frappe les yeux.
· ......a été frappé d´une balle.
· ......frappent les mains.
· ......a frappé la population.
· ......frappe à
· ......frappe la vitre.
12. Un cancre est : a) un bon élève; b) un élève qui
fait l'école buissonnière; c) un
élève paresseux.
13. Indiquez au moins trois sens du mot place.
14. Elle sortit sans mot dire. Récrivez la phrase en employant un infinitif passé.
15. Écrivez la famille de mots de punir.
16. Qui t´a dit qu´on t´avait puni? Transformez la phrase en employant le verbe
punir à la voix passive.
17. Expliquez en français : La surprise lui coupa la
parole.
18. Indiquez les temps du verbe lire employés dans le texte.
19. Fierté (l.__) Indiquez les adjectifs et l'adverbe qui correspondent à ce
nom
20. Employez dans deux phrases les verbes entendre et
s'entendre.
21. Exploit (l.__) signifie : a) exploitation; b)
performance; c) exposé.
22. Complétez les phrases suivantes selon votre fantaisie.
Si je vais à la mer j'emporte........
Si nous allons à la montagne en hiver nous emportons...
23. Introduisez dans des phrases :
· le livre / la livre
· le vase / la vase
· le mémoire / la mémoire
24. La concierge est : a) une personne chargée de la
garde d'un immeuble;
b) une personne qui surveille les enfants.
25. Vrai ou faux?
a) L´enfant avait moins de six ans.
b) Le père de l´enfant était instituteur.
c) La mère de l´enfant tenait une baguette à la main.
d) La mère a puni l´enfant.
e) L´enfant savait lire.
f) Le père a éprouvé une grande joie.
g) La mère n´a pas été surprise.
a b c d e f g
VRAI
FAUX
Ø Dégagez du texte les mots qui montrent les réactions des parents à la
découverte de la précocité de leur enfant. Présentez ces
réactions dans une
dizaine de lignes.
Ø Trouvez dans le texte un autre personnage bien
étonné de la performance du petit enfant. Commentez sa
réaction.
Écrivez une rédaction intitulée Une grande surprise .
Test 3
Lisez le
texte :
L´entraînement se poursuivait ferme. Quelques vieux ballons furent répartis
dans les hameaux de la plaine et du plateau.
À leurs moments perdus, tous les garçons du pays s´exerçaient qui sur un bout de pré, qui sur un chemin de terre, qui dans la cour
de la ferme.
Bien sûr, on ne prenait pas toujours le temps de chausser les souliers à crampons ! Tout était bon : les
brodequins de labour, les sabots de bois et, lorsque le temps chaud fut venu,
les espadrilles et même les pieds ____.
À l´école, M. Lazerge ne se contentait plus de donner un
conseil de-ci, de là, il s´intéressait vivement aux progrès de ses élèves et
allait même jusqu´à leur faire ___ véritables démonstrations lui-même.
Il jouait avec eux, driblait, feintait, faisait des
passes et des têtes, s´exclamait et riait d´un tel cour que les enfants riaient
de le voir rire.
Le dimanche après-midi, tous les joueurs étaient rassemblés
sur le terrain. M. Lazerge organisait l´entraînement et imposait à
_______ joueur une série d´épreuves : dribbles, blocages, passes en profondeur,
passes transversales, passes lobées, centres en plaine course, crochets et
feintes, etc.
-- Voilà tout juste comment il ne faut pas faire! s´écriait-il.
Corrigez-le vous les autres!
-- Ton pied Ta jambe! Trop vite
Plus d'élan!
Tous ces conseils lancés à tue-tête n´impressionnaient guerre
l´exécutant, qui ne les entendait même pas.
Si le coup était réussi, chacun se félicitait
-- Tu vois! Je te le disais!
Et la joie du vainqueur faisait plaisir à tous.
M. A. Baudouy, Le "onze" de mon village
1. Choisissez entre : a) nues ; b) nus ; c) nu (l. __
)
2. Choisissez entre : a) de ; b) des (l. ___ )
Justifiez votre choix
3. Choisissez entre : a) chacun ; b) chaque ; c)
certain (l.__ )
4. Entraînement. Donnez un
autre nom de la même famille. Faites-le entrer dans une phrase.
5. Trouvez dans la colonne de droite l'explication convenable du verbe
entraîner dans les contextes suivants.
a) Ce choix entraîne des renoncements. a) dresser
b) Un moniteur entraîne les enfants au ski. b) amener
c) Il m'a entraîné dans un coin du jardin. c) impliquer
d) Le chien policier est entraîné. d) tirer sur soi
e) La locomotive entraîne les wagons. e) faire
acquérir la pratique de
6. a) Complétez avec les formes de l'adjectif vieux.
· un homme .....
· une....... maison
· de ......vêtements
· les .....gens
· un.......ronge
b) Exprimez d'une autre manière la même chose en remplaçant vieux par d'autres
adjectifs.
7. Cherchez dans le texte un mot qui désigne une
petite prairie.
8. a. Faites entrer dans des phrases
· un bout de lettre
· au bout du chemin
· couper le bout d'une planche
b. Cherchez dans le dictionnaire des expressions avec le mot bout.
9. Trouvez un synonyme pour bien sûr .
10. a. Indiquez deux verbes dérivés de chausser .
b. Ecrivez au moins deux noms de la même famille et
faites-les entrer dans des phrases.
11. a) Cherchez l'intrus:
souliers, brodequins, sabots, espadrilles.
b)Trouvez encore deux noms qui désignent des
chaussures.
12. Lorsque le temps chaud fut venu (l. _ . Indiquez
le temps du verbe.
13. Remplacez jusqu′à avec jusqu′à ce que (l. _
14. À tue-tête (l. _ signifie:
a) fortement ( en criant ); b) volontiers; c) de tout cour.
15. Guère ( l.__ ) signifie:
a) pas du tout ; b) jamais ; c) presque jamais.
16. Donnez un antonyme pour joie.
17. Trouvez le verbe qui correspond au nom vainqueur. Employez-le dans une
phrase au passé composé.
18. Trouvez dans le texte un verbe à
l′impératif.
Mettez-le à la 2e pers. sg. et
à la 1e pers. pl.
Ø À partir du texte essayez de faire le portrait de
l′entraîneur. Complétez-le selon votre
imagination.
Ø Imaginez que vous êtes reporter sportif. Faites le commentaire d′un mach de football en vous appuyant
sur le vocabulaire de spécialité que le texte offre.
Ø Rédigez un article intitulé : Félicitons les
vainqueurs, respectons les vaincus.
Test 4
Lisez le texte
Lepic, grand frère Félix, sour Ernestine et Poil de Carotte veillent près de la
cheminée où brûle une souche avec ses
-- Pour moi, dit-il, les titres de famille ne signifient rien. Ainsi, papa, tu
-- Ah ! répond M. Lepic.
-- Et moi, et moi? demandent
grand frère Félix et sour Ernestine.
-- C´est la même chose, dit Poil de Carotte. Le hasard
vous a ____ mon frère et ma sour. Pourquoi
vous en serais-je reconnaissant? À qui la faute, si
nous sommes tous trois des Lepic? Vous ne pouviez
l´empêcher. Inutile que je vous _____ gré d´une
parenté involontaire. Je vous remercie seulement, toi, frère, de ta
protection, et toi, sour, de tes soins efficaces.
-- À ton service, dit grand frère Félix.
-- Où va-t-il chercher ces réflexions de l´autre monde? dit
sour Ernestine.
-- Et ce que je dis, ajoute Poil de Carotte, je l´affirme d´une manière
générale, j´évite les personnalités, et si maman était là, je le répéterais en
sa présence.
-- Tu ne le répéterais pas deux fois, dit grand frère Félix.
-- Quel mal vois-tu à mes propos? Répond Poil de Carotte. Gardez-vous de
dénaturer ma pensée! Loin de manquer de cour, je vous aime
plus que je n´en ai l´air. Mais cette affection, au lieu d´être banale,
d´instinct et de routine, est voulue, raisonnée,
logique. Logique, voilà le terme que je cherchais.
Jules Renard, Poil de Carotte
1. Choisissez entre : a) fait; b)faites;
c)faits;(l.__). Justifiez votre choix.
2. Mettez le verbe savoir au temps convenable. (l.__).
3. Rappelez-vous les sens du verbe veiller. Introduisez dans des phrases les
constructions suivantes
· veiller devant
· veiller tard
· veiller à
· veiller à ce que
· veiller sur
4. Donnez un synonyme pour souche (l.__).
5. Comment s´appelle le plus grand des frères d´une famille? Mais
le plus petit?
6. Indiquez l´équivalent féminin des noms suivants: père, frère, oncle, cousin,
grand-père, parrain, beau-frère.
7. Cherchez des expressions ou des constructions spéciales, même des proverbes,
qui comportent le mot famille ou un terme de parenté.
8. Dois (l.__). Écrivez le verbe a l´infinitif.
9. Introduisez dans des phrases les mots : faveur et
ferveur; la faute et faute de.
10. Pourquoi vous en serais-je reconnaissant? Exprimez d´une
autre manière la même question.
11. Expliquez en français l´expression : savoir gré.
12. Écrivez la famille de mots de soin.
13. Essayez d´expliquer le sens de la construction j´évite les personnalités. Faites attention au contexte.
14. Si maman était là, je la répéterais en sa
présence.
Remplacez le conditionnel présent par le conditionnel passé.
Faites les transformations qui s´imposent.
15. Faites des phrases à partir des structures suivantes
· manquer quelque chose
· manquer quelqu´un
· manquer de + nom
· manquer de + infinitif
· il manque (expression impersonnelle)
16. Mettez en roumain
· manquer une photo
· manquer le train
· manquer à sa parole
· par manque de
· un livre manqué
· manquer l´école
17. Quel mal vois-tu à mes propos?
Gardez-vous de dénaturer ma pensée!
Formulez d´autres possibles questions et d´autres
phrases exclamatives en
gardant le sens général et le langage familier.
18. À la fin du fragment vous rencontrez plusieurs adjectifs contraires pour
affection. Essayez de trouver vous aussi des adjectifs contraires pour le même
mot.
19. Montrez le rôle stylistique de cette agglomération d´adjectifs?
Ø Comment jugez-vous le moment choisi par l'enfant
pour une telle discussion? Et vous, quand est-ce que
vous préférez parler avec vos parents?
Ø Les titres de famille, qu´est-ce qu´ils représentent pour vous? (10 lignes).
Ø À partir de quelques suggestions du texte, essayez d´imaginer
comment était la mère de Poil de Carotte.
Ø Présentez le texte et faites bien ressortir l´attitude de chaque personnage
devant les affirmations de Poil de Carotte 10-15
lignes)
Ø Quelle est la différence entre ami et camarade?
Ø Peut-on parler d´amitié entre les parents et les
enfants? Qu´en pensez-vous?
Ø Réalisez un dialogue entre vous et vos parents.
Essayez de soutenir une idée personnelle 15-20
lignes)
Test 5
Lisez le texte
Je me plaignais toujours de ne pas avoir le temps de lire. Et
puis, il y a quelques mois, j'ai commandé une biographie que j'ai reçue par la
poste, non pas imprimée, mais enregistrée. J'ai "lu" ces six casettes pendant
le trajet pour aller à mon travail et en revenir. J'ai
ainsi retrouvé le temps de lire, comme pourraient le faire les millions de
personnes qui passent plusieurs heures par semaine dans les transports,
suffisamment pour "entendre" une vingtaine de livres par an. On peut aussi
profiter de cette innovation quand on est à l'hôpital
ou en convalescence, ou bien tout simplement en train de cuisiner ou de faire
du jogging.
C'est incroyable, s'écrie un adepte de la lecture sur
cassettes, le nombre ____ heures pendant lesquelles nos mains sont occupées et
notre esprit disponible pour écouter une bonne histoire.
Encore peu connu, ce mode de lecture progresse tout de
même ___ grands pas. De nombreuses maisons d'édition
proposent déjà sur cassettes des versions condensées de livres à succès ou de
classiques. On en trouve en librairie et dans
la plupart des bibliothèques. L'enregistrement ajoute la voix
à l'écriture. Le narrateur est parfois l'auteur
lui-même, et on sent au-delà des mots une présence vivante. Certains acteurs
changent ___ intonation pour incarner différents personnages et
rendre leurs états d'esprit ou leurs émotions. D'autres déguisent leur voix et donnent parfois l'impression qu`il y a plusieurs
personnes. Une nouvelle ou un court roman peut tenir
sur une ou deux cassettes. Pour un livre de bonne
taille, il faut en compter huit ou dix, ce qui représente de douze à quinze
heures d'écoute.
Les livres-cassettes ne remplaceront jamais les livres imprimés, et pour cause: écouter un livre prend environ deux fois plus
de temps que de le lire, et on ne peut guère sauter facilement les passages
trop longs. De plus, le coût de la littérature enregistrée donne
encore à réfléchir!
Mais cet accès à l'aventure littéraire a pour avantage
d'élargir considérablement notre horizon intellectuel, et l'enregistrement
sonore confère aux livres une magie supplémentaire.
Noel VIETMEYER, Un livre entre les oreilles
Sélection du Reader's Digest no 16
1. Choisissez entre : a) des ; b) d' ; c) de (l. ___).
2. Choisissez entre : a) de ; b) avec ; c) à( l. ___).
3. Choisissez entre : a) l' ; b) d' ; c) de l' (l.
___).
4. Plaignais (l. ___
a. Donnez l'infinitif du verbe souligné.
b. Trouvez un nom, un adjectif et un adverbe de la
même famille.
5. J'ai reçue (l. ___). Justifiez l'accord du participe
passé.
6. J'ai « lu » ces six cassettes .
Remplacez le groupe en italique par le pronom convenable,
puis récrivez la phrase.
7. Trouvez un synonyme pour trajet.
8. Précisez la fonction du pronom le (l.___).
9. a) Indiquez plusieurs sens du verbe entendre.
Employez-les dans des phrases.
b) Cherchez dans le dictionnaire des expressions avec le verbe entendre.
10. L'expression en train de marque le début, le développement ou la fin de l'action ?
11. Celui qui fait la cuisine s'appelle : a)
cuisiniste ; b) cuisinier ; c) cuisinant. Choisissez la variante correcte et donnez aussi le féminin du nom.
12. Trouvez un synonyme pour incroyable (l. ___).
13. Soulignez les synonymes de tout de même dans la liste suivante
: probablement, néanmoins, quand même, certainement, par conséquent,
pourtant.
14. On en trouve en librairie et dans la plupart des
bibliothèques. Précisez les fonctions du pronom en dans la
phrase soulignée.
15. Indiquez les sens du mot voix et son
homonyme.
16. Formez trois phrases avec trois sens différents du verbe rendre.
17. Quelle est la différence de sens entre État et état ?
Faites entrer dans des phrases les expressions suivantes :
être en état de, être hors d'état de, : être en bon état, homme d'État, coup d'
État, État de droit.
18. Formez une phrase avec un autre sens du mot
nouvelle.
19. Reliez les expressions suivantes aux explications convenables
:
a) tenir au frais a) résister à quelqu'un
b) tenir table ouverte b) tenir qqch. chose dans
un
endroit frais
c) tenir tête à quelqu'un c) ressembler à quelqu'un
d) tenir de quelqu'un e) avoir souvent des invités
d) s'en tenir à f) se contenter de
20. Expliquez un livre de bonne taille dans le
contexte.
21. Traduisez les expressions suivantes : être aux
écoutes, heure de grande écoute, être à l'écoute.
Ø Trouvez dans le texte les avantages et les
inconvénients de ce type de lecture.
Ø Que dites-vous de la solution proposée par le texte ?
Aimeriez-vous une telle lecture ?
Ø Interrogez vos camarades de classe sur leurs habitudes de lecture, à l'aide
d'un questionnaire soigneusement conçu (nombre de livres lus en un mois ½ achetés ½ prêtés ½ fréquentation de la
bibliothèque ½ point de vue sur le livre-cassette (10-12 questions). Commentez les réponses reçues.
Ø Les livres-cassettes ne remplaceront jamais les livres
imprimés. Commentez cette affirmation dans une
vingtaine de lignes.
Test 6
L'on m´avait appris à
réciter à peu près décemment les vers, ce à quoi déjà m´invitait un goût naturel ; tandis qu´au lycée (du moins celui de Montpellier)
l'usage était de réciter indifféremment vers ou prose d´une voix blanche, le
plus vite possible et sur un ton qui enlevât au texte, je ne dis pas seulement
tout attrait, mais tout sens même, de sorte que plus rien n´en demeurait qui
motivât le mal qu'on s'était donné pour l´apprendre. Rien n´était plus affreux,
ni plus baroque; on avait beau connaître le texte, on
n´en reconnaissait plus rien; on doutait si l'on entendait du français. Quand mon tour vint de réciter (je voudrais me rappeler quoi), je
sentis aussitôt que, malgré le meilleur vouloir, je ne pourrais me plier à leur
mode, et qu'elle me répugnait trop. Je récitais donc comme j'eusse récité chez
nous.
Au premier vers ce fut ___ stupeur, cette sorte de
stupeur que soulèvent les vrais scandales; puis elle fit place à un immense
rire général. D'un bout à l´autre des gradins, du haut en bas de la salle, on
se tordait; chaque élève riait comme il n´est pas souvent donné de rire en
classe; on ne se moquait même plus; l'hilarité était irrésistible au point que
M. Nadaud lui-même ___ cédait ; du moins souriait-il,
et les rires alors, s'autorisant de ce sourire, ne se retinrent plus. Le
sourire du professeur était ma condamnation assurée; je ne
-- Gide, dix. (C'était la note la
plus haute.) Cela fait rire, messieurs; eh bien! permettez-moi
de vous le dire: c´est comme cela que vous devriez tous réciter.
J´étais perdu. Ce compliment, en m´opposant à mes
camarades, eut pour résultat le plus clair de me les
mettre tous à dos. On ne pardonne pas, entre condisciples, les faveurs subites,
et M. Nadaud, s´il avait voulu m´accabler, ne s´y
serait pas pris autrement.
André GIDE, Si le grain ne meurt
1. Choisissez entre : a) du; b) de; c) de la; (l.__).
2. Choisissez entre : a) en; b) y; (l.__).
3. Indiquez l´adjectif à partir duquel a été formé
l´adverbe décemment (l.__).
4. Indiquez les homonymes du mot vers. Employez-les dans des phrases.
5. Expliquez : " ce à quoi m´invitait un goût naturel"
(l.__).
6. Trouvez l´expression employée par l´auteur pour désigner un
ton neutre de la récitation.
7. Employez dans une phrase le verbe enlever avec un
autre sens que celui du texte. (l.__).
8. Donnez l´ adjectif de la famille de attrait. (l.__).
9. a) Trouvez une expression équivalente pour se
donner du mal.
b) Indiquez le pluriel du nom mal.
10. Affreux (l.__) signifie : a) monstrueux; b)
vicieux; c) épouvantable.
11. Remplacez baroque (l.___) par un autre mot en
gardant le même sens de la phrase.
12. Introduisez dans une phrase la construction avoir beau + infinitif.
13. Indiquez au moins trois sens du verbe entendre. Illustrez-les dans des
phrases.
14. Complétez les phrases suivantes selon le modèle
En
a) En Angleterre on parle....
b) En Italie on parle......
c) En Espagne on parle .....
d) En Allemagne on parle....
15.Choisissez la construction correcte:
a) se rappeler quelque chose
b) se rappeler de quelque chose
16. Cherchez un synonyme pour aussitôt. (l.__
17. Donnez le contraire de: le meilleur (l.__).
18. Introduisez dans des phrases l´adverbe trop
a) avec un verbe
b) avec un adjectif
c) avec un nom
d) suivi de la préposition pour
19. Expliquez en français: une sorte de stupeur que soulèvent les vrais
scandales.
20. Lequel des verbes suivants est l´équivalent de se
moquer dans le langage familier? a) se divertir; b)
rire de; c) blaguer.
21. Donnez l´adjectif de la famille de sourire.
22. Remplacez les mots soulignés par des synonymes pour ce
contexte.
...je pus trouver la
Dieu merci, je possédais bien.
23. Qu´est-ce que vous comprenez par une voix auguste.
24. L´ahurissement (l.__) signifie : a) l´agitation;
b) la stupéfaction; c) l´hilarité.
25. Trouvez dans le texte deux verbes au subjonctif imparfait.
26. Ce compliment, en m´opposant à mes camarades, eut pour résultat le plus
clair de me les mettre tous à dos
a) Indiquez la fonction des pronoms personnels;
b) Indiquez la nature des déterminants soulignés
27. Qu´est-ce que vous comprenez par réciter décemment et
réciter indifféremment.
28. Choisissez ce qui est vrai
· Gide se rappelle : a) ce qu´il a récité ce jour-là.
b) comment il a récité ce jour-là.
· Ses camarades a) l´ont admiré.
b) ont ri.
· Le professeur a été a) content
b) mécontent
· Le sourire du professeur a) a encouragé l´attitude de la classe.
b) a encouragé l´élève qui récitait.
· La conclusion du professeur a) a étonné la classe.
b) a rendu la classe heureuse.
Ø Comment trouvez-vous l´attitude du professeur? Mais
Ø Commentez le dernier paragraphe.
Ø Imaginez un dialogue entre Gide et l´un de ses
collègues après cet
événement.
Ø Essayez de formuler les indications qu´un professeur donne
à ses élèves avant un concours de récitations. Employez des mots comme : diction, intonation, tonalité, mimique, gestes.
Ø Imaginez que vous êtes metteur en scène. Vous voulez
réaliser une adaptation de cette scène pour le théâtre. Indiquez à chaque
acteur comment il devrait interpréter son rôle.
Ø Pensez à une situation dans laquelle votre classe n´a pas
été du même avis que votre professeur. Racontez la
scène dans une vingtaine de lignes.
Test 7
Lisez le
texte :
Dès que j'ai su l'alphabet, je me suis jeté sur les livres. J'en ai lu des quantités. A huit ans, avec mon
argent de poche, j'achetais des volumes de la bibliothèque Verte et de la
collection Nelson. Tout me plaisait : il suffisait que
ce ____ imprimé. La persécution même ne manquait pas. Mon père jugeait que je
lisais trop, que cela prenait sur le temps des études ou sur le sommeil. La
nuit, voyant de la lumière sous
Outre mon lit, j'ai lu énormément dans le métro. Je le
prenais pour me rendre au lycée et en revenir, encore
que j'eusse plus vite fait d'aller à pied, car il fallait changer deux fois, à
la station Étoile et à la station Trocadéro. Mais le trajet m'ennuyait et j'aurais difficilement pu lire en marchant. Avec le
métro, j'avais l'agrément de reprendre ma lecture au point où je l'avais _____
à minuit. Je lisais sur le quai,
dans le wagon, dans les escaliers, dans les couloirs. [.]
Il y a dans Anatole
Cela ne vaut pas, de loin, le métro, avec ses odeurs d'humanité sale, ses
lumières jaunes, ses cahots, où l'on est écrasé contre un pilier de fer par
cent voyageurs, où l'on se démanche le cou pour attraper quelques lignes sur un
bouquin tenu à bout de bras au-dessus des têtes.
Jean DUTOURD, Contre les dégoûts de la vie
1. Choisissez entre : a) fut ; b) fût ; c) soit
(l.___). Justifiez votre choix.
2. Choisissez entre : a) laissé ; b) laissée ; c)
laissés (l.___).
3. Faites entrer dans des phrases les expressions :
livre de poche, se remplir les poches, une lampe de poche, payer de sa poche,
c'est de la poche.
4. Tout me plaisait (l.___).
a. Donnez l'infinitif du verbe ;
b. Exprimez la même idée à l'aide du verbe aimer.
5. Donnez l'homonyme du mot tente.
6. Le verbe déjouer est formé à l'aide du préfixe dé.
Exprimez, vous aussi, les contraires des verbes suivants, à l'aide des préfixes
dé ou dés, selon le cas :
charger, chausser, tourner, abonner, accoutumer, classer, lier, accorder,
stabiliser, concentrer, humaniser.
7. Choisissez le synonyme du verbe causer : a) médire
; b) discuter ; c) bavarder ; d) commenter.
8. Ainsi ..... ai-je avalé des bibliothèques (l.___). Expliquez
l'inversion du sujet dans cette phrase.
9. Je le prenais pour me rendre au lycée ( l.___).
a. Remplacez le verbe se rendre par un synonyme ;
b. Formez deux autres phrases avec le même verbe (sens différents).
10. Encore que est une locution conjonctionnelle qui
introduit une subordonnée de concession. Elle est
présente surtout dans la langue littéraire. Remplacez-la par
une autre, propre à la langue parlée.
11. J'eusse fait (l.___). Indiquez le mode et le temps
du verbe. Remplacez cette forme verbale par une autre,
couramment employée dans la langue parlée.
12. Quel est, dans ce contexte, le sens du mot quai ?
En connaissez-vous un autre ?
13. Des descriptions enivrantes (l.___) sont : a) des
descriptions détaillées ; b) des descriptions intéressantes ; c) des
descriptions exaltantes.
14. J'ai connu les plus vastes et les plus belles
bibliothèques. (l.___). Remplacez le groupe en
italique par un pronom et récrivez la phrase, à la
forme affirmative et négative.
15. Donnez l'antonyme de dedans.
16. Renseignez-vous sur les sens du mot ordonnance. Formez une phrase avec
chacun de ces sens
17. Traduisez la phrase suivante : N'est-il pas
curieux que dans aucune, je n'aie jamais eu envie de demander un livre, de
m'installer, de me plonger dedans, et même que je n'aie qu'un désir, après
avoir jeté un coup d'oil, admiré l'ordonnance ou la splendeur des lieux : me
sauver ?
18. Cela ne vaut pas le métro (l.___). Indiquez l'infinitif du verbe et précisez le sens de cette phrase.
19. Deux homonymes : cahot et chaos. Complétez les
points par l'un de ces deux mots :
a. Ces papiers sont en désordre. Met un peu d'ordre dans ce ...
b. Les ...... du train secouaient les voyageurs.
c. L'économie de ce pays se trouve en plein ......
20. L'écrivain lisait rapidement et avec passion des
bibliothèques entières. Quel verbe emploie-t-il dans le texte pour exprimer
cette idée ?
21. Trouvez dans le texte un synonyme pour le mot
livre.
22. Cochez la bonne case :
a. L'auteur commence à lire dès son enfance ;
b. Le père appréciait la passion de son fils pour la lecture ;
c. Il choisit le métro pour aller au lycée, parce-que c'était le moyen de
transport le plus rapide et le plus confortable ;
d. Malgré la surveillance constante de son père, l'écrivain continuait la
lecture caché dans son lit ;
e. L'écrivain est un passionné de livres.
a b c d e
VRAI
FAUX
23. Pourquoi les bibliothèques déplaisent-elles à l'écrivain
? Choisissez la bonne réponse :
a. Parce qu'il n'a pas encore vu les grandes bibliothèques du monde ;
b. Parce qu'il ne supporte pas l'ordonnance et la splendeur d'un tel lieu ;
c. Parce qu'il n'aime pas lire ;
d. Parce qu'il les considère comme des musées ou comme des endroits destinés
surtout aux rats universitaires.
Ø Que pensez-vous sur l'attitude du père ? A-t-il tort
ou raison ? Pourquoi ?
Ø Nommez les différents lieux où l'auteur se consacre à la lecture.
Ø L'écrivain rappelle quelques bibliothèques célèbres. En connaissez-vous
d'autres ?
Ø Donnez un titre à ce fragment.
Ø Dégagez les idées essentielles de chaque paragraphe.
Ø Partagez-vous les goûts de l'écrivain ? Dans quels endroits aimez-vous vous
installer pour lire ?
Ø Les habitudes de lecture diffèrent d'une personne à l'autre. D'autre part, le
livre n'est plus, de nos jours, l'unique modalité d'acquérir des connaissances.
Pourtant, les bibliothèques restent les temples de la lecture, les greniers du
savoir. Développez cette idée dans une rédaction de 20 à 25
Test 8
Lisez le texte:
"Voilà ce qu'était alors cette charmante petite ville: mon oncle, l'abée
Sigorgne, M. de Larnaud et cinq ou six hommes lettrés du pays y avaient,
récemment encore, jeté les fondements d'une institution de nature à y accroître
et à y perpétuer le goût des sciences, des arts et de la haute littérature. Ils
____ avaient institué une Académie. Cette Académie avait donné un petit centre
et un motif d'activité locale à ______ les talents épars et oisifs de la ville
et de la province environnante. Tous les mois, les trente ou quarante membres
de cette Académie se réunissaient en séance, dans la bibliothèque de la ville,
lisaient des rapports, des recherches, des projets d'amélioration agricole, se
donnaient des motifs de travail, de discours, de compositions littéraires,
quelquefois même de poésie. Une douce émulation s'établissait ainsi entre ces
hommes que l'inertie __________ . Ils ne s´exagéraient pas l'importance de
leurs travaux, ils ne visaient à aucune gloire extérieure; ils tiraient le
rideau de la modestie sur eux. Ils avaient pour mot d'ordre: "Le beau, le bon,
l'utile désintéressé". Cette institution qui commençait et qui a conservé longtemps
le même esprit, s´est illustrée depuis par l'adjonction successive de plusieurs
noms éclatants, et par une succession non interrompue d'hommes d'élite. En les
groupant, il n'est pas douteux qu´elle ne les ait multipliés. L´Académie de
Mâcon a remplacé pendant plusieurs années cette Académie de Dijon, foyer
littéraire de la Bourgogne, berceau du nom de J.J.Rousseau et de Buffon.
Lamartine, Nouvelles Confidences
1. Choisissez entre : a) en ; b) y ; (l.___).
2. Choisissez entre : a) toutes ; b) tous ; c) tout ; (l.__).
3. Choisissez entre : a) aurait stérilisés ; b) aurait stérilisé ; c) aurait
stérilisée (l.___). Justifiez votre choix.
4. Voici ce qu′était alors cette charmante petite ville. Remplacez ville
par village. Faites les transformations nécessaires.
5. Hommes lettrés (l.___ ) signifie :
a) écrivains; b) hommes titrés; c) hommes érudits.
6. Jeter les fondements (l. ___)
a) Remplacez la locution par un verbe.
b) Conjuguez le verbe jeter au présent.
c) Quelques verbes du premier groupe ont certaines particularités de
conjugaison au présent devant les terminaisons muettes. Classez les verbes
suivants en deux groupes, selon ces particularités : breveter; crocheter ;
épousseter ; feuilleter ; acheter ; projeter.
7. Le verbe jeter peut être employé autrement, soit :
a) Cet homme jette de la poudre aux yeux.
b) Papa s'était jeté dessus.
c) Le sort en est jeté.
d) Certaines personnes jettent leur argent par la fenêtre.
e) Quand il est excédé, il jette feu et flamme.
f) Le patron a jeté les yeux sur un bon secrétaire.
Choisissez une des explications suivantes pour traduire chacune des expressions
ci-dessus : a) faire une grande colère ; b) chercher à faire illusion ; c)
faire de folles dépenses ; d) on en a pris son parti ; e) se précipiter ; f)
choisir quelqu'un pour un poste de confiance.
8. Donnez plusieurs synonymes pour le verbe accroître.
Faites-les entrer dans des phrases.
9. Trouvez les mots de la famille de académie. Introduisez-les dans des
phrases.
10. Épars et oisifs. Donnez le féminin pluriel de ces adjectifs.
11. Remplacez tous les mois par une construction équivalente.
12. Réunissaient (l. ___). Mentionnez :
a) le temps du verbe; b) l′infinitif du verbe; c) le groupe dont le verbe
fait partie.
13. Trouvez les valeurs de même dans le texte.
14. Expliquez la phrase qui commence par : Une douce émulation...(l._)
15. Faites entrer dans des phrases :
· une lumière douce ;
· une voix douce ;
· une couleur douce ;
· une pente douce.
16. Donnez le masculin de douce. Faites-le entrer dans trois phrases en mettant
en évidence les différents sens du mot.
17. Trouvez dans le texte des noms provenant d'un adjectif.
18. Ils ne visaient à aucune gloire extérieure.
Remplacez le verbe viser par un autre en gardant le sens de la phrase.
19. En les groupant, il n'est pas douteux qu'elle ne les ait multipliés.
Mentionnez les temps des verbes.
20. Berceau. Trouvez encore deux noms de la même famille.
21. Trouvez dans le texte les verbes au plus-que-parfait.
22. Relisez les lignes_____ et trouvez un verbe et un nom de la même famille.
Ø Savez-vous qui ont été J.J. Rousseau et Buffon ? Sinon, informez-vous.
Ø Localisez sur la carte de la France la région de Bourgogne.
Ø Dégagez du texte le passage qui présente l'activité de l'Académie.
Ø Résumez le texte. (10 lignes)
Ø Montrez le rôle d'une académie dans une petite ville à l'époque de Lamartine.
(10 à 15 lignes).
Test 9
Lisez le texte:
Le mot lecture veut dire choix. Lire c'est élire, c'est-à-dire choisir. La
fonction de choix est primordiale entre toutes les fonctions naturelles. Un
être vivant est vivant parce qu'il choisit. Entre toutes les choses du monde,
il prend _____ qui sont convenables à former sa nourriture, c'est-à-dire la
substance de sa______.
Quand nous lisons un livre, une revue, un journal, nous choisissons la
substance de notre âme. Si nous allons au théâtre ou au concert, nous avons,
dans une certaine mesure, choisi, d'abord, sur la foi de certains
renseignements. Élection et dilection. Nous choisissons ______ nous aimons.
La faculté de choix est souverainement méprisée par les grands distributeurs
modernes de vagues nourritures morales: cinéma et radio. Pour attraper une
belle image, il nous faut en souffrir des milliers d'autres que je préfère ne
pas juger. Pour entendre un bon concert à la radio, il nous faut rencontrer,
croiser, supporter mille bruits odieux et ridicules. Les vrais amateurs de
radio, les esprits simples, les gens qui, justement, ont besoin d`une culture,
ceux qui commencent de dédaigner le livre pour se contenter du bruit, ceux en
somme ____ je plaide ici la cause et ____je défends les intérêts, ceux-là n'y
regardent pas de si près. Ils ouvrent le robinet et ils boivent, au petit
bonheur. Ils absorbent tout, pêle-mêle: la musique de Wagner, le jazz, la
conférence politique, la publicité, l`heure sonore, le numéro de music-hall,
les parasites et les miaulements des ondes folles. Je dis ou plutôt je répète
qu`un système de culture ou la réflexion et le choix sont impossibles est
précisément la négation de ce qu'on a, jusqu'ici, nommé culture.
Georges DUHAMEL, Défense des lettres
1. Choisissez entre: a) ceux ; b) celle ; c) celles (l.__).
2. Choisissez entre : a) chaire ; b) chair ; c) chère; d) cher(l.__).
3. Choisissez entre: a) ce qui ; b) que ; c) ce que (l__).
4. Choisissez entre: a) auxquels; b) dont ; c) desquels (l.__).
5. Donnez la famille du verbe élire.
6. Faites entrer dans des phrases les mots : chaire et chair.
7. Indiquez le verbe de la famille de nourriture.
8. Indiquez les temps des verbes dans la phrase soulignée: Si nous allons au
théâtre ou au concert, nous avons, dans une certaine mesure, choisi, d`abord,
sur la foi de certains renseignements.
9. Connaissez-vous les homonymes du mot foi ? (l.__) Écrivez-les, puis faites-
les entrer dans des phrases.
10. Traduisez les expressions suivantes à l'aide du dictionnaire :
· ma foi
· être de bonne foi
· être de mauvaise foi
· avoir foi en
· sans foi ni loi
11. Donnez un synonyme pour renseignements.(l.__).
12. Faites entrer dans des phrases le mot attraper.
13. Trouvez dans le texte un synonyme pour dédaigner.
14. Quels sont le nom et l`adjectif de la famille de mépriser.
15. Expliquez le sens des expressions suivantes :
· de choix
· avoir le choix
· au choix
· avoir l'embarras du choix
Faites-les entrer dans des phrases.
16. Au petit bonheur signifie : a) suffisamment ; b) au hasard ; c)
heureusement.
17. Trouvez dans le texte les adverbes de manière. Précisez ensuite les
adjectifs de la même famille.
18. Expliquez l'expression pêle-mêle dans le contexte.
19. Expliquez la phrase: Ils ouvrent le robinet et ils boivent au petit
bonheur(l.__).
20. Trouvez l'idée essentielle qui se dégage de la dernière phrase du texte
:
a) la réflexion et le choix représentent la négation de la culture ;
b) sans réflexion et choix il n'y a pas de culture ;
c) un véritable système de culture implique la négation de la réflexion et du
choix ;
d) l'absence de la réflexion et du choix représentent la négation de l'ancien
système de culture.
Ø Comment l'auteur caractérise-t-il la radio et le cinéma? Pourquoi ?
Partagez-vous ce point de vue ?
Ø Etes-vous d'accord avec l'affirmation: "Lire c'est élire?" Justifiez votre
réponse en dix lignes.
Ø Quand nous lisons un livre, une revue, un journal, nous choisissons la
substance de notre âme. Rédigez un essai à partir de cette phrase. Appuyez vos
affirmations sur des exemples précis.
Test 10
Lisez le texte :
Mon père ne m´avait jamais laissé souffrir des suites de mes fautes. Il avait
toujours accordé, quelquefois prévenu mes demandes à cet égard.
Malheureusement sa conduite était plutôt noble et généreuse que tendre. J´étais
pénétré de tous ses droits à ma reconnaissance et à mon respect; mais aucune
confiance n´avait existé jamais entre nous. Il avait dans l´esprit je ne sais
quoi d´ironique qui convenait ____ à mon caractère. Je ne demandais alors qu´a
me livrer à ces impressions primitives et fugueuses qui jettent l´âme hors de
la sphère commune, et lui inspirent le dédain de tous les objets qui
l´environnent. Je trouvais dans mon père, non pas un censeur, mais un
observateur froid et caustique, qui souriait d´abord de pitié, et qui finissait
bientôt la conversation avec impatience. Je ne me souviens pas, pendant mes
dix-huit premières années, d´avoir eu jamais un entretien d´une heure avec lui.
Ses lettres étaient affectueuses, pleines de conseils raisonnables et
sensibles; mais à peine étions nous en présence l´un de l´autre, qu´il y avait
en lui quelque chose de contraint que je ne pouvais m´expliquer, et qui
réagissait sur moi d´une manière pénible. Je ne savais pas alors _____ c´était
la timidité, cette souffrance intérieure qui nous poursuit jusque dans l´âge le
plus avancé, qui refoule sur notre cour les impressions les plus profondes, qui
glace nos paroles, qui dénature dans notre bouche tout ce que nous essayons de
dire, et ne nous permet de nous exprimer que par des mots vagues ou une ironie
plus ou moins amère, comme si nous voulions nous venger sur nos sentiments
mêmes de la douleur que nous éprouvons à ne pouvoir les faire connaître. Je ne
savais pas que, même avec son fils, mon père était timide, et que souvent,
après avoir longtemps attendu de moi quelques témoignages d´affection que sa
froideur apparente semblait m´interdire, il me quittait les yeux mouillés de
larmes, et se plaignait à d´autres ______ je ne l´aimais pas.
Benjamin Constant, Adolphe
1. Choisissez entre: a) mal; b) mauvais; c) méchant (l.___).
2. Choisissez entre: a) ce qui; b) ce que; c) qu´est-ce que (l.___).
3. Choisissez entre: a) de ce que; b) a ce que; c) pour ce que (l.___).
4. a)Trouvez un mot qui puisse remplacer suites dans le contexte donné. (l.__)
b)Formulez des phrases avec suite comme synonyme de: escorte,
continuation, série, résultat.
c)Rappelez-vous les constructions suivantes. Introduisez-les dans de
petits
contextes.
· par suite
· tout de suite
· à la suite de
· et ainsi de suite
5. Imaginez une situation dans laquelle vous donnez votre avis sur quelque
chose en employant à cet égard. (3-5 lignes).
6. Malheureusement (l.__) Exprimez à l´aide de deux locutions la même chose et
le contraire.
7. Remplacez tendre (l.__) par: a) affectueuse; b) caressante; c) apaisante.
8. Sur le modèle: il avait dans l´esprit quelque chose d´ironique , écrivez
deux
phrases en remplaçant ironique par d´autres adjectifs.
9. Trouvez un antonyme pour hors de.
10. Froid (l.__) Trouvez dans le texte un mot de la même famille.
11. Remplacez les constructions suivantes par les adverbes correspondants.
· avec impatience
· d´une manière pénible
12. a) Trouvez dans le texte les verbes à l´infinitif passé.
b) Écrivez des phrases avec des verbes à l´infinitif passé précédés par
les
prépositions: après, sans, pour.
13. Trouvez dans le texte un synonyme pour entrevue.
14. Exprimez d´une autre manière en évitant l`inversion.
.à peine étions -nous en présence l´un de l´autre, qu´il y avait en lui quelque
chose de contraint que je ne pouvais m´expliquer.
15. Indiquez la famille de mots de venger.
16. Donnez le contraire de ironie amère.
17. Je ne savais pas alors ce que c´était la timidité
Quel est le rapport entre les deux propositions de la phrase?
a) antériorité; b) simultanéité; c) postériorité;
Ø Dégagez du texte les considérations de l´auteur sur la timidité.
Commentez-les. ( 15-20 lignes)
Ø L´attitude du père, comment a-t-elle influencé le comportement de l´enfant?
Les effets de cette attitude se prolongent-ils jusqu´à l´âge adulte? Qu´en
pensez-vous?
Ø Quels sont les témoignages d´affection que vous donnez à vos parents? Mais
eux, comment vous montrent-ils leur amour?
Ø Faites le portrait de votre père. Montrez son rôle dans votre éducation.
Test 11
Lisez le texte:
Elle riait volontiers, d´un rire jeune et aigu qui mouillait ses yeux de
larmes, et qu´elle se reprochait après comme un manquement ___ la dignité d´une
mère chargée de quatre enfants et de soucis d´argent. Elle maîtrisait les
cascades de son rire, se gourmandait sévèrement : "Allons!Voyons!." puis cédait
à une rechute de rire qui faisait trembler son pince-nez.
Nous nous montrions jaloux de déchaîner son rire, surtout quand nous prîmes
assez d´âge pour voir grandir d´année en année, sur son visage, le souci du
lendemain, une sorte de détresse qui l´assombrissait, lorsqu´elle songeait à
notre destin d´enfants sans fortune, à sa santé menacée, à la vieillesse qui
ralentissait les pas - une seule jambe et deux béquilles - de son compagnon
chéri. Muette, ma mère ressemblait à toutes les mères épouvantées devant la
pauvreté et la mort. Mais la parole rallumait sur son visage une jeunesse
invincible. Elle put maigrir de chagrin et ne parla jamais tristement. [.]
Et elle riait, ma mère en deuil, elle riait ___ son rire aigu de jeune fille,
et frappait dans ses mains devant le petit chat..Le souvenir fulgurant tarit
cette cascade brillante, sécha dans les yeux de ma mère les larmes du rire.
Pourtant, elle ne s'excusa pas d'avoir ri, ni ce jour-là, ni ___ qui suivirent,
car elle nous fit cette grâce, ayant perdu celui qu´elle aimait d´amour, de
demeurer parmi nous toute pareille à elle-même, acceptant sa douleur ainsi qu´elle
eût accepté l´avènement d'une saison lugubre et longue, mais recevant de toutes
parts la bénédiction passagère de la joie, - elle vécut balayée d'ombre et de
lumière, courbée sous des tourments, résignée, changeante et généreuse, parée
d´enfants, de fleurs et d'animaux comme un domaine nourricier.
Colette, La maison de Claudine
1. Choisissez entre : a) de; b) à; c) pour;(l.__).
2. Choisissez entre : a) à; b) avec; c) de;(l.__).
3. Choisissez entre : a) celui; b) celles ; c) ceux ;(l.__).
4. Manquement (l.__) Indiquez un autre nom de la même famille. Introduisez-le
dans quelques phrases.
5. Donnez la famille de mots de dignité.
6. Complétez les phrases suivantes avec des mots qui vous semblent adéquats.
· La voiture est chargée de ......
· Mon ami a été chargé de .......
· Le professeur m´a chargé de ....
· Il a chargé sur son dos.......
· Elle a les doigts chargés de.....
7. Écrivez les mots de la famille de souci. Faites-les entrer dans des phrases.
8. Traduisez : Elle maîtrisait les cascades de son rire.
9. Le verbe se gourmander (l.__) appartient a) au français littéraire; b) au
français courant.
10. Donnez le féminin de l´adjectif jaloux.
11. Écrivez le contraire du verbe assombrir.
12. Remplacez le verbe songer (l.__) par un synonyme.
13. Mentionnez le nom de la famille de menacer.
14. Trouvez un synonyme pour épouvanté.
15. Donnez le contraire de pauvreté.
16. Vous rencontrez dans le texte le verbe rallumer. Écrivez d´autres verbes
formés à l´aide du même préfixe.
17. Choisissez l´explication convenable :
a) séchage a) état de ce qui est sec.
b) sécheresse b) appareil servant à faire sécher le linge
c) séchoir c) appareil électrique servant à faire
sécher les cheveux
d) sèche-cheveux d) d´une façon brève et dure
e) dessécher e) rendre sec en faisant disparaître
l´humidité
f) sèchement f) action de sécher ou de faire sécher
18. Introduisez dans des phrases :
· la sécheresse de cour
· sécher un cours
Ø Les deux parties du texte présentent la figure de la mère avant et après un
certain événement de sa vie. Nommez-le. Y a-t-il des changements essentiels
dans son comportement ? Argumentez votre réponse et essayez de dégager le trait
de caractère dominant de cette femme.
Ø Qu´est-ce qu´elle se reprochait ? Pourquoi ?
Ø Expliquez en français : Nous nous montrions jaloux de déchaîner son rire.
Ø Qu'est-ce que vous comprenez par une jeunesse invincible. D'où vient-elle,
selon vous?
Ø Quelle était la réaction de la mère devant la douleur?
Ø Commentez la fin du texte : elle vécut balayée d´ombre et de lumière, courbée
sous des tourments, résignée, changeante et généreuse, parée d´enfants, de
fleurs et d'animaux comme un domaine nourricier.
Ø Comment voyez-vous votre mère? Faites son portrait dans une quinzaine de
lignes.
Test 12
Lisez le texte :
J'étais alors élève de quatrième au lycée de Nice et ma mère avait, à l'Hôtel
Négresco, une de ces « vitrines » de couloir où elle exposait les articles que
les magasins de luxe lui concédaient ; chaque écharpe, chaque ceinture ou
chemisette vendue lui rapportait dix pour cent de commission. Parfois, elle
pratiquait une petite hausse illicite des prix et mettait la différence dans sa
poche. Toute la journée, elle guettait les clients éventuels (..), car notre
pain quotidien dépendait alors entièrement de ce commerce incertain.
Depuis treize ans déjà, seule, sans mari, (.) elle luttait ainsi
courageusement, afin de gagner, chaque mois, ce qu'il nous fallait pour vivre,
pour payer le beurre, les souliers, le loyer, les vêtements, le bifteck de midi
______ce bifteck qu' elle plaçait chaque jour devant moi dans l'assiette, un
peu______ , comme le signe même de sa victoire sur l' adversité. Je revenais du
lycée et m'attablais devant le plat. Ma mère, debout, me regardait manger avec
cet air apaisé des chiennes qui allaitent leurs petits.
Elle refusait d'______ toucher elle-même et m'assurait qu'elle n'aimait que les
légumes et que la viande et les graisses lui étaient strictement défendues.
Un jour, quittant la table, j'allai à la cuisine boire un verre d'eau.
Ma mère était assise sur un tabouret ; elle tenait sur ses genoux la poêle à
frire où mon bifteck avait été cuit. Elle en essuyait soigneusement le fond
graisseux avec des morceaux de pain qu' elle mangeait ensuite avidement et ,
malgré son geste rapide pour dissimuler la poêle sous la serviette, je sus
soudain, dans un éclair, toute la vérité sur les motifs réels de son régime
végétarien.
Je demeurai là un moment, immobile, pétrifié, regardant avec horreur la poêle
mal cachée sous la serviette et le sourire inquiet, coupable, de ma mère, puis
j'éclatai en sanglots et m'enfuis.
Romain GARY, La Promesse de l'aube
1.Choisissez entre : a) solennelle ; b) solennel ; c) solennellement ( l____ )
2.Choisissez entre : a) y ; b ) en ( l ____ ).
3. Donnez l'antonyme du nom hausse.
4. Donnez le synonyme du verbe guetter.
5. Indiquez le verbe de la famille de mari et faites-le entrer dans une phrase.
6. M'attablais :a ) Trouvez l'infinitif et expliquez la construction du
mot.
b) Cherchez dans le texte un autre verbe d'une construction pareille.
7. Donnez le contraire de : debout.
8. Me regardait manger. Justifiez l'emploi de l'infinitif.
9. Elle n'aimait que les légumes. Formulez le même idée d'une autre manière.
10. Trouvez dans le texte plusieurs emplois du mot que.
11. La viande et les graisses lui étaient strictement défendues ( l__ ).
a. Justifiez l'accord et trouvez un synonyme pour défendues.
b. Indiquez la fonction de lui.
c. Mettez la phrase à la voix active.
12. Quittant la table.
a) Identifiez cette forme verbale.
b) Remplacez- la par une subordonnée temporelle.
13. Connaissez-vous les homonymes du mot verre ? Choisissez la réponse correcte
et complétez les pointillés : ver ___ verre ___ vert ___ vers ____ vair ____
vers.
a) Il se dirige ... l'école.
b) Quand j'ai soif , je bois un.... d'eau.
c) Ce poète préfère les...libres.
d) En cadeau, j'ai reçu des pantoufles de... .
e) Ce bois ne brûle pas, il est encore... .
f) Le remords ronge comme un... .
14. Connaissez-vous la différence entre le poêle et la poêle ? Faites entrer
dans des phrases ces mots.
15. Où mon bifteck avait été cuit.
a) Indiquez l'infinitif du verbe.
b) Mettez la phrase à la voix active.
16. Formez trois phrases avec trois sens différents du mot serviette.
17.Trouvez dans le texte trois verbes au passé simple.
18. a) Donnez la famille du verbe éclater.
b) Faites entrer dans des phrases les expressions : éclater de rire, éclater en
reproches, éclater de santé.
19. Donnez le féminin des adjectifs : inquiet, coupable, apaisé, végétarien.
20 Donnez les antonymes de : entièrement, nerveusement, rapidement, réel,
refuser.
21. Remplacez les mots en italique par les termes employés dans le texte :
a) Elle travaillait pour donner à son fils le pain de tous les jours.
b) La pauvre femme voulait cacher la poêle.
c) Il préparait avec soin le déjeuner pour toute la famille.
d) Elle avait l'air calme et satisfait d'une personne qui a bien fait son
devoir.
e) La hausse des prix qu'ils pratiquent est défendue par la morale et par la
loi.
f) Frappé de stupeur, le petit garçon se tait.
g) C'est un régime qui supprime les produits d'origine animale.
h) Il reste dans la chambre, sans bouger.
Ø 22. Qu'est-ce que vous comprenez par l'adversité dans le texte ?
Ø 23. Qu'est-ce qu' on comprend par commerce incertain ?
Ø 24. Quel est le principal souci de cette mère ? En quoi est-elle admirable ?
Ø 26. La mère a-t-elle bien procédé en cachant la vérité à l'enfant ? Qu'est-ce
que vous en pensez ?
Ø 27. Quelle a été la découverte de l'enfant ?
Ø 28. Imaginez les conséquences de cette découverte dans la vie affective de
l'enfant.
Ø 29. Toute vérité n'est pas bonne à dire. Réalisez une rédaction sur ce thème,
en vous appuyant sur des exemples concrets (25 à 30 lignes )
Test 13
Lisez le texte :
Je me promène avec mon père...ou plutôt il me promène, comme il le fait chaque
jour quand il vient __ Paris. Je ne sais plus comment je l´ai
rejoint...quelqu'un à dû me déposer à son hôtel ou bien à un endroit
convenu..il est hors de question qu´il _____ me chercher rue Flatters..je ne les
ai jamais ____, je ne peux pas les imaginer se rencontrant, lui et ma mère..
Nous sommes passés par l'entrée du Grand Luxembourg qui fait face au Sénat et
nous nous dirigions vers la gauche, où se trouvent le Guignol, les balançoires,
les chevaux de bois..
Tout est gris, l´air, le ciel, les allées, les vastes espaces pelés, les
branches dénudées des arbres. Il me semble que nous nous taisions. En tout cas,
de ce qui a pu être dit ne sont restés que ces mots que j´entends encore très
distinctement :"Est-ce que tu m´aimes, papa ?..dans le ton rien d´anxieux, mais
quelque chose plutôt qui se veut malicieux...il n´est pas possible que je lui
pose cette question d´un air sérieux, que j´emploie ce mot "tu m´aimes"
autrement que pour rire.il déteste trop ce genre de mots, et dans la bouche
d´un enfant....
_Tu le sentais vraiment déjà à cet âge?
_Oui, aussi fort, peut-être plus fort que je ne l´_______ maintenant...ce sont
des choses que les enfants perçoivent mieux encore que les adultes.
Je savais que ces mots "tu m´aimes", "je t´aime" étaient de ceux qui le
feraient se rétracter, feraient reculer, se terrer encore plus loin au fond de
lui ce qui était enfoui....Et en effet, il y a de la désapprobation dans sa
moue, dans sa voix..."Pourquoi me demandes-tu ça?" Toujours avec une nuance
d´amusement....parce que cela m´amuse et aussi pour empêcher qu´il me repousse
d´un air mécontent, "Ne dis donc pas de bêtises"..j´insiste : est-ce que tu
m´aimes, dis-le moi. _Mais tu le sais.._Mais je voudrais que tu me le dises. Dis-le,
papa, tu m´aimes ou non?..sur un ton, cette fois, comminatoire et solennel qui
lui fait pressentir ce qui va suivre et l´incite à laisser sortir, c´est juste
pour jouer, c´est juste pour rire....ces mots ridicules, indécents : "Mais oui,
mon petit bêta, je t´aime"
Alors il est récompensé d´avoir accepté de jouer à mon jeu..."Eh bien, puisque
tu m´aimes, tu vas me donner.." (.)"Tu vas me donner un de ces ballons.._Mais
où en vois-tu?_Là-bas.il y en a dans ce kiosque."
Nathalie Sarraute, Enfance
1. Choisissez entre : a) dans; b) en; c) à (l.__).
2. Complétez avec le verbe venir au subjonctif passé.(l.__)
3. Choisissez entre : a)vu; b) vus; c) vues (l.__).
4. Complétez avec le verbe sentir au conditionnel passé.(l.__)
5. Dans la première phrase remplacez père par parents. Faites les
transformations nécessaires.
6. Donnez un synonyme pour endroit.
7. Expliquez en français: il est hors de question.
8. Donnez l´antonyme de entrée.
9. Vous rencontrez dans le texte le mot bois.(l.__) Connaissez-vous un autre
sens de ce mot? Illustrez-le dans une phrase.
10. Vers la gauche(l.__) Dites le contraire.
11. Trouvez un synonyme pour dénudées (l.__) parmi les adjectifs suivants : a)
nues; b) vides c) désertes.
12. Est-ce que tu m'aimes, papa?
Posez la même question en faisant l´inversion du sujet.
13. Faites des phrases avec:
· rien d´anxieux,
· rien d´intéressant,
· rien d´ utile
· rien de malicieux
14. Trouvez dans le texte un ne explétif.
15. Perçoivent (l.__)signifie : a) regardent; b) comprennent; c) attendent.
16. Faites des phrases avec les verbes : enfouir, s´enfuir.
17. Dégagez du texte les mots qui appartiennent au langage familier.
18. Trouvez un synonyme pour comminatoire.(l.__)
19. Indiquez la fonction de ce qui.
Ø En quelle saison croyez-vous que se passe l'action ? Justifiez votre réponse.
Ø Quels sont les points d´attraction pour un enfant dans le jardin du
Luxembourg?
Ø Que pensez-vous de ces mots : " tu m´aimes " / "je t'aime" dans la bouche
d´un enfant?
Ø Commentez : Ce sont des choses que les enfants perçoivent mieux encore que
les adultes. (l.__)
Ø Analysez l'attitude de l'enfant et celle de son père dans ce fragment.
Ø L'emploi de la ponctuation correspond-il à l´usage habituel ? Quel est son
effet stylistique ?
Ø Imaginez que vous rencontrez un vieil ami après une longue séparation. Vous
vous rappelez ensemble un événement du passé. Mettez en évidence quelques mots
qui sont restés dans votre mémoire. (Dialogue 10 -15 lignes)
Test 14
Lisez le texte :
C'était lui. Je l'avais reconnu tout de suite à l'habitude qu'il avait de
sonner trois petits coups brefs. Mon oncle Henri n'attendait pas, pour entrer,
qu'on ________ lui ouvrir la porte. Je l'entendis aussitôt qui grimpait
l'escalier quatre à quatre, en sifflant : »Vous n'aurait pas l'Alsace et la
Lorraine ». Il ouvrit la porte et lança __________ :
-- Bonjour, la compagnie !
-- C'est toi, Henri ! dit ma mère, tu me fais de ces frayeurs chaque fois que
tu arrives !
J'abandonnai mes travaux, et désormais je n'eus plus d'yeux et d'oreilles que
pour mon oncle.
Il se pencha sur ma page blanche.
-- Qu'est-ce que c'est que ce travail-là ? Une composition française ! De mon
temps on apprenait à lire et à compter et ça suffisait bien pour vivre !
-- Henri ! laisse donc cet enfant faire ses devoirs.
-- Tu feras mieux de l'envoyer dans les champs. Regarde-le, il est pâle comme
un fromage blanc.
-- Son père lui a donné une composition française à faire, il faut d'abord
qu'il la finisse.
-- Bah ! Il la finira demain jeudi. Allez, je l'emmène tout de suite faire un
tour jusqu'à la rivière !
Nous partîmes comme le soleil commençait à disparaître. Avant de sortir de la
ville, mon oncle s'arrêta à l'épicerie pour m'acheter une boîte d'anis. C'était
une vieille habitude que nous avions en cachette de mes parents.
-- Reste là, dit mon oncle, il ne faut pas que l'épicière te voie. Elle le
dirait à ta mère demain matin.
Le fait d'avoir pour complice une grande personne de la famille me donnait une
assurance sans limites et me remplissait d'une reconnaissance infinie pour mon
oncle. Tandis que je le voyais choisir à la vitrine une boîte de bonbons à
couvercle doré, comme si c'était pour lui, je rêvais de résoudre les problèmes
d'arithmétique les plus difficiles, rien que pour lui offrir les résultats.
En sortant du magasin, il me glissa la boîte dans la main comme s'il se fût agi
d'un objet volé.
-- Tiens, mets ça dans ta poche avec ton mouchoir par-dessus et ne le dit à
personne !
Je répondis :
-- D'accord !
Nous étions entre hommes et je me devais me parler un rude langage. Mon oncle
marchait à grands pas, je courais presque à ses côtés.[.]
Pour rien au monde, je n'aurais dit à mon oncle que j'étais fatigué ou que
j'avais un caillou dans mes chaussures.
J'aurais trotté ainsi des heures entières à côté de lui, sans me plaindre.
Jean L'HÔTE, La communale
1. Choisissez entre : a) vient ; b) vienne ; c) est venu (l.___).
2. Choisissez entre : a) joyeusement ; b) joyeux ; c) joyeuse (l.___).
3. Trois petits coups brefs (l.___).
a. Indiquez le féminin de l'adjectif bref et l'adverbe de manière qui lui
correspond ;
b. Quel est le sens de l'adjectif bref dans l'exemple tiré du texte ? Expliquez
aussi le sens du mot dans l'exemple suivant : Bref, je ne veux pas.
4. Complétez les points par les homonymes : cou - coud - coup - coût.
La branche tombera d'un .... , car elle est sèche.
Le ..... de la girafe est long et flexible.
Dernièrement, le ..... de la vie a augmenté sensiblement.
Marie ... à petits points.
Cette affaire ne m'intéresse pas, le .... en est trop élevé.
5. Donnez le synonyme du verbe se pencher.
6. Indiquez le nom qui correspond à l'adjectif pâle.
7. Pour souligner la blancheur du teint de l'enfant, on emploie une comparaison
: pâle comme un fromage blanc.
Complétez vous aussi les comparaisons suivantes, en choisissant entre les mots
: un citron ,la pluie, l'éclair, un roc, un paon, un tigre, la neige, le pain,
un astre, l'eau de roche, une image , la glace.
sage comme ...... ; orgueilleux comme ...... ;
jaloux comme ....... ; ferme comme ........ ;
froid comme ....... ; jaune comme ........ ;
ennuyeux comme ..... ; clair comme ....... .;
blanc comme .......; rapide comme ....... ;
beau comme ... ... ; bon comme .........
8. Il faut d'abord qu'il la finisse
a. Précisez le mode et le temps du verbe en italique et justifiez cet emploi ;
b. Trouvez dans le texte une autre construction de ce type.
9. Soulignez les homonymes :
Les bas se vendent par paires.
Les bruits venaient d'en bas.
Bah, ne t'en fais pas, tu retrouveras ce que tu as perdu.
J'ai grimpé aux alpages sur le bât d'un mulet.
10. Elle le dirait à ta mère demain matin . Remplacez les mots en italique par
le pronom convenable et récrivez la phrase.
11. Je rêvais de résoudre les problèmes d'arithmétique les plus difficiles .
a. Quel est le sens du verbe résoudre dans cet exemple ?
b. Quels sens prend ce verbe dans les constructions :
§ Il a résolu de partir à l'étranger.
§ Le malade se résolut à une opération à tout hasard.
§ C'est un différend qui se résout à une querelle de personnes.
§ Louise s'est résolue à devenir professeur.
12. Dégagez le sens du verbe devoir dans la phrase :
Je me devais de parler .. (l.___).
- Donnez les antonymes des mots : assurance, rude, joyeusement, reconnaissance.
13. Trouvez les noms qui correspondent aux verbes suivantes : reconnaître,
lire, acheter, résoudre, se résoudre, offrir, plaindre.
14. Écrivez le mot qui, dans le texte, veut dire :
§ Une peur soudaine et passagère causée par un danger réel ou supposé ;
§ En secret ;
§ Marcher vite et beaucoup ;
§ Un fragment de pierre de petite dimension.
16. Replacez les cinq idées suivantes dans l'ordre où elles se présentent dans
le texte :
a. L'enfant reçoit une boîte de bonbons.
b. L'enfant écrit une composition.
c. L'oncle Henri arrive.
d. Ils s'arrêtent à l'épicerie.
e. Ils font un tour jusqu'à la rivière.
17. Cochez la bonne case :
a. Une fois arrivé chez son neveu, l'oncle Henri lui offre des bonbons.
b. Quand il voit son oncle, l'enfant abandonne toutes ses activités
c. La mère propose à Henri d'emmener l'enfant en ville, car il était trop pâle.
d. Henri et le garçon quittent la maison au lever du soleil.
e. Henri avait l'habitude d'acheter des bonbons à l'enfant, sans que les
parents de celui-ci le sachent.
f. Pour l'enfant, la présence de l'oncle était si agréable, qu'il aurait marché
à côté de lui des heures entières.
a b c d e f
VRAI
FAUX
Ø On pourrait délimiter le texte en deux parties. Lesquelles ? Trouvez-les et
donnez-leur un titre.
Ø Quel est le comportement de l'oncle Henri à l'égard du narrateur ? Appuyez
vos réponses sur des exemples tirés du texte.
Ø Est-ce que l'arrivée de l'oncle perturbe la vie familiale ? Argumentez votre
réponse.
Ø Quels sentiments éprouve l'enfant pour son oncle ?
Ø Selon vous, quelles qualités possède l'oncle ? Pourquoi celles-ci rendent si
heureux l'enfant ?
Ø Est-il nécessaire d'avoir un modèle à suivre dans la vie ? Justifiez votre
opinion dans un paragraphe d'une quinzaine de lignes.
Test 15
Lisez le texte :
Il y a dix mois, Peyrony s'inscrivait à notre club et devenait équipier dans la
troisième équipe junior de football: il a quatorze ans. Élève d'une de ces
maisons d'éducation où il y a des professeurs de gymnastique, mais où l'idée ne
vient à personne que le football _____ être enseigné lui aussi, mon camarade
jouait mal et sans goût. Un jour il se trouva capitaine. Lorsqu'il me l'apprit,
je gage que je fus blessant. Lui, capitaine? Un jour, un moniteur me dit:
"C'est curieux .. vous savez, il fait un excellent capitaine, votre ami
Peyrony. Allez-donc le voir jouer!"
J'allais. Après cinq minutes, j'étais ébloui par une étonnante révélation.
Comme il arriva souvent à la guerre, s'était-il piqué au vif en se voyant
devenu point de mire? Était-il de nature un chef, et qui jouait mal jadis parce
qu'il tenait un rôle de soldat? Ce gamin par qui j'avais passé des instants
tout à fait pénibles, à le voir si gauche et si mou dans le combat, ce gamin,
le spectateur le plus profane eût senti qu'il avait l'étoffe d'un chef. Il
prévoyait, il concevait . Mais, ce qui m'émut, ce fut son autorité.
J'entends encore sa voix : "Non! C'est pas ça! - Recommencez ! Arrêtez-vous!"
et puis un ordre magnifique : "Je passerai et vous passerez après moi."
En revenant du match, tout couvert de sa victoire, il s'assied sur un banc,
s'il se trouve un peu en avance, afin de rentrer le plus tard possible à la
maison, où sa mère et sa grande sour, en train de refaire leur beauté, lui
diront qu'il est un idiot, comme elles en sont convaincues et comme elles ont
fini par l'en convaincre. Cet effacé, ce silencieux, qui n'est lui-même que
loin des siens, parce que ce sont les siens qui le diminuent, c'est lui qui
fait vaincre son club, qui enregistre dans sa mémoire les moindres détails du
jeu _____ il participe; c'est lui qui commande ses compagnons et qui les juge,
qui renvoie du terrain celui qui arrive en retard.
H. de MONTHERLANT, Les Olympiques
1. Choisissez entre : a) peut ; b) pourra ; c) puisse ( l____).
2. Choisissez entre : a) dont ; b) qu' ; c) auquel (l.___).
3. Donnez la famille du verbe enseigner.
4. Formez les phrases avec les deux sens du verbe apprendre.
5. Expliquez : je gage que je fus blessant.
6. Lui, capitaine ? Dites ce que cette phrase exprime.
7. Lisez attentivement le premier paragraphe du texte. Choisissez l'idée qui en
ressort :
a. Les élèves et les professeurs ne s'intéressaient pas du tout au foot ;
b. Dans cette école-là, les élèves ne faisaient pas de sport ;
c. Dans cette école-là, on faisait de la gymnastique, mais on ne faisait pas de
football.
8. Transformez le discours direct en discours indirect (l.___). Commencez par :
« un jour un moniteur m'a dit .. »
9. Choisissez le mot qui correspond à l'expression piqué au vif : a) fâché ; b)
blessé ; c) irrité, offensé.
10. Donnez au moins un synonyme pour jadis.
11. Remplacez la locution tout à fait par un adverbe ayant le même sens.
12. Donnez le féminin de l'adjectif mou.
13. Remplacez eût senti par la forme verbale couramment employée.
14. Émut. a) Précisez le temps du verbe.
b) Donnez l'infinitif du verbe.
15. Sa sour et sa mère lui diront qu'il est un idiot.
Récrivez la phrase en mettant le verbe principal au passé composé.
16. Cherchez dans le texte deux emplois différents de si. En connaissez-vous
d'autres ? (3 exemples)
Ø Quels sont les principaux épisodes de ce récit ? Quel en est le point
culminant ?
Ø Donnez un titre à ce fragment.
Ø Expliquez : ce sont les siens qui le diminuent.
Ø Quel est le rôle des oppositions telles : capitaine / soldat ?
Ø Soulignez les phrases dans lesquelles l'écrivain cherche une explication pour
les progrès du personnage. Selon vous, comment s'expliquent ces progrès ?
Ø Essayez de faire le portrait de Peyrony.
Ø Imaginez une autre situation dans laquelle un enfant « effacé » pourrait
s'affirmer (10 - 15 lignes).
Ø Avez-vous jamais eu une surprise aussi grande que celle du camarade de
Peyrony, de n'importe quelle nature ? Présentez-la dans une rédaction de 20 à
25 lignes.
Test 16
Lisez le texte :
Joseph refusa de continuer ses études. Cette décision jeta notre père en fureur
et maman dans un grand trouble.
-- Voyons, Joseph, disait-elle, tu parles d'arrêter tes études au moment même
que ton père en commence de terriblement difficiles. Et pourtant ton père n'est
plus jeune .. C'est-à-dire qu'il est encore jeune et même qu'il a l'air tout à
fait jeune ... Tu sais, Raymond, que je n'ai pas là-dessus les mêmes idées que
toi. Enfin, je n'ai pas voulu te blesser. Assurément, tu ne parais pas ton âge,
même à beaucoup près. Mais, comprends-moi, Joseph, des études, il paraît
qu'avec les progrès de maintenant c'est absolument nécessaire.
Joseph avait le regard rétif d'un cheval qui ne veut pas sauter l'obstacle. Il
était grand, assez robuste. Il déployait une grosse voix mâle. Il se prit à
gratter le sol avec la pointe de ses chaussures. Papa grondait.
-- Si ce n'est pas de la paresse pure et simple, donne tes raisons.
Joseph ne refusait pas de s'expliquer :
--Des raisons, j'en ai beaucoup. D'abord, je ne suis pas fait pour les études.
Oh ! Je ne suis pas plus bête qu'un autre, mais toutes ces histoires ne me disent
rien du tout. Ce n'est pas mon genre. Et je suis même inutile, au moins pour ce
que je veux faire. Et puis, il faut toujours acheter des livres et des
fournitures, même dans cette école où j'étais. Nous n'avons pas les moyens
d'acheter tant de choses.
--C'est une mauvaise raison, dit le père avec amertume. Si tu avais vraiment la
moindre envie de t'instruire, tu les _________ plutôt, les livres..
--Bien, s'écria maman, ne lui donne pas même en riant, un conseil de cette
espèce.
--Il sait bien ce que ça veut dire. Des livres! Des livres! On les ferait
sortir de terre, quand on ___ a vraiment besoin.
Georges Duhamel, Le Notaire du Havre
1.Complétez les points par la forme convenable du verbe voler (l__).
2.Complétez les points par le pronom adverbial convenable (l__).
3.Donnez la famille du mot étude.
4..tu ne parais pas ton âge(l.__)
a) Quel est l'infinitif de ce verbe ?
b) À quel mode et à quel temps est-il employé dans cette phrase ?
5. Donnez le féminin de l'adjectif rétif. Ecrivez trois adjectifs qui
respectent la
même règle de formation du féminin.
6. Donnez l'antonyme de robuste.
7. On rencontre dans le texte le mot paresse. Donnez l'adjectif dérivé de ce
nom.
8. Faites entrer dans des phrases le mot raison avec ses différents sens.
9. Il faut toujours acheter des livres ...(l.__). Transformez cette
construction, en commençant par : Il est nécessaire que ...
10. Expliquez avec vos propres mots : nous n'avons pas les moyens(l.__)
11. Cochez la bonne case :
La moindre est - adjectif au - comparatif de supériorité de - mauvais
- adverbe - superlatif relatif - petit
- mal
12. On trouve dans le texte le verbe instruire. Trouvez d'autres mots de la
même famille.
13. Connaissez-vous la différence entre plutôt et plus tôt. Faites-les entrer
dans des phrases.
14. En riant (l.__). Quel est le mode de ce verbe ? Donnez-en l'infinitif.
Ø Quelles sont les fournitures scolaires dont vous avez besoin ?
Ø Quelle opposition voyez-vous entre la personnalité du père et celle de la
mère ?
Ø Comment les adultes qui entourent l'enfant réagissent-ils face à sa décision
? Présentez la réaction du père et les raisons que Mme Pasquier oppose à son
fils.
Ø Pourquoi M. Pasquier se montre-t-il amer et déçu ?
Ø Les arguments invoqués par Joseph vous semblent-il intéressants ? Est-ce que
vous lui donnez raison ?
Ø L'école vous inspire parfois quelque lassitude. Dites pourquoi. Expliquez -en
pourtant la nécessité.
Test 17
Lisez le texte :
_ Que feras-tu quand tu seras grand ?
_Je travaillerai aux Papeteries ?
_Si cela te plaît, bien sûr. Mais tu auras peut-être envie de faire autre
chose. Il faut toujours faire ce dont on a envie. Sinon, on le regrette toute
la vie..
_Hmmm, mon oncle, fit vaguement Olivier.
_Et à part la papeterie, qu'est-ce que tu aimerais faire ?
_Plein de choses ! jeta Olivier.
Tandis qu'il ramassait les dernières miettes du tom-pouce, un cortège se
formait dans sa tête, un cortège composé de tous les Olivier Chateauneuf qu'il
portait en puissance :Olivier chanteur d'opéra (mais, tu chantes faux, lui
disait sa tante),
Olivier marin (tant pis pour le mal de mer), Olivier coureur automobile,
Olivier boxeur, Olivier montreur de chiens savants (comme Vitalis dans « Sans
Famille »), Olivier champion de tennis, et encore médecin, explorateur,
cavalier, acteur.
_Plein de choses, mon oncle ! Je voudrais être ..tout ! L'oncle Henri fit
passer la flamme d'une allumette suédoise le long de son cigare. Il laissa le
bout s'embraser, le regarda et tira la première bouffée.Sur la boîte, on lisait
« Monte-Cristo Especial » et Olivier pensa ___ héros d'Alexandre Dumas.
_Vois-tu, dit l'oncle, l'ennui c'est de n'avoir qu'une vie.
Et comme on passe toujours à côté de quelque chose, vient le moment où il faut
choisir. En aveugle.
_Hmmm, Hmmm, fit Olivier.
Pendant toute une partie de sa vie, on se dit : « Quand je serai grand, je
ferai .... » ou : « Plus tard, je deviendrai .. », et puis, un matin, en se
faisant la barbe, on se regarde dans le miroir et apparaît une évidence dictée
par le temps : « Quand je serai grand .. », mais c'est maintenant que je suis
grand, et je suis un marchand de papier, je ne suis pas un acteur, ni un
chanteur, ni un auteur de théâtre.Et, si tout va bien pour vous, les autres
affirment : « Il a réussi ! » alors qu'on n'a réussi qu'une chose, celle ____ vous
intéressait le moins, et manqué toutes les autres.
Robert Sabatier, Trois sucettes à la menthe
1. Choisissez entre : a) à l' ; b) au (l.__)
2. Choisissez entre : a) qui ; b) que ; c) dont (l.__)
3. À part la papeterie (l__). Exprimez la même idée à l'aide d'une autre
expression.
4. Expliquez : plein de choses.
5. Tu chantes faux. Connaissez-vous d'autres adjectifs employés adverbialement
? Donnez quelques exemples.
6. Donnez la famille du mot : ennui.
7. Donnez l'antonyme de tant pis. Expliquez et faites entrer dans des phrases
les expressions : de mal en pis, au pis aller.
8. Trouvez dans le texte les constructions contenant : il faut+infinitif.
Remplacez-les par il faut que.
9. Récrivez les deux premières répliques entre Olivier et son oncle au style
indirect. Commencez ainsi : « L'oncle Henri demanda à Olivier... »
10. Relevez dans le texte des façons différentes de poser une question.
S'agit-il d'interrogations totales ou partielles ?
11. L'oncle Henri fit passer la flamme. Recherchez dans le dictionnaire des
mots de la famille de flamme. Quel adjectif emploie-t-on pour qualifier une
matière qui pend feu (le bois, par exemple) ? Quel est l'adjectif contraire ?
12. Faites entrer dans des phrases les verbes : (s)'embraser et (s)'embrasser.
13. On rencontre dans le texte l'expression à côté de. Expliquez les
expressions suivantes : regarder de côté, laisser de côté, mettre de côté, de
tous côtés, de mon côté.
Ø Comment Olivier vous apparaît-il ? a) réaliste b) désabusé c)rêveur
d)enthousiaste. Expliquez votre choix.
Ø Êtes-vous d'accord avec l'idée de l'oncle Henri selon laquelle « Il faut
toujours faire ce dont on a envie » ? En quel sens ?
Ø L'oncle Henri vous semble-t-il heureux et content du métier qu'il exerce et
de ce qu'il est devenu ? Ses dernières paroles sont-elles de nature à
encourager Olivier ?
Ø Rédigez un petit questionnaire que vous aimeriez poser à un adulte, en lui
demandant s'il est satisfait de sa profession et s'il estime « avoir réussi »
(6-8 questions).
Ø Avez-vous déjà songé au choix d'un métier ? Préférez-vous suivre vos goûts ou
les conseils de vos parents et de vos maîtres ? Exprimez vos idées dans une
vingtaine de lignes.
Test 18
Lisez le texte
:
Depuis l´époque immémoriale où apparut l´être qu´on a nommé l´"Homo Sapiens",
l´Homme sage, ce tard venu des êtres vivants qui devait dominer sur la planète,
il n´a pas cessé de développer ses rapports avec le monde extérieur, en même
temps qu´il s´organisait en collectivités de plus en plus vastes et complexes.
Apprenant à maîtriser les forces matérielles, à discipliner ses
instincts et à user de sa raison, créant de toutes pièces les industries et les
techniques, les sciences et les arts, les philosophies, les lois et les
morales, il s´est écarté toujours davantage de ses humbles origines.
Tout ce que l´Homme a, de la sorte, ajouté à l´Homme, c´est ce que nous
appelons en bloc la civilisation; et ces adjonctions sont si importantes que,
lorsque nous retrouvons dans les grottes préhistoriques des ossements tout
pareils ___ nôtres, il nous faut un sérieux effort d´imagination pour nous
identifier avec ces Hommes natifs, frais émoulus de l´animalité.
Le procédé qui favorisa essentiellement les démarches progressives de notre
espèce, ce fut, sans contredit, la transmission, d´une
génération à la suivante, des fruits de l´expérience individuelle. Grâce à la
mimique, puis au langage, puis à l´écriture, puis à l´imprimerie, les
initiatives heureuses, les découvertes, les inventions se communiquèrent des
uns aux autres, et surtout des anciens aux jeunes, si bien que le savoir et le
pouvoir s´accumulèrent, firent boule de neige. Depuis l´adolescent de
Cro-Magnon, qui recevait des adultes de la tribu l´art de confectionner un
piège ou une sagaie, jusqu´à l´adolescent du XXe siècle, qui se forme aux
leçons des Universités, il s´agit du même phénomène de tradition "d´hérédité
sociale", comme on l´a surnommé. Phénomène sans analogie dans le règne animal :
"Un chien éduqué n´éduque pas un autre chien" a dit Emerson.
Jean ROSTAND, L´Homme (IX)
1. Choisissez entre : a) avec; b) des; c) aux; (l.__).
2. Introduisez dans des phrases les verbes et les noms suivants:
savoir - le savoir; pouvoir - le pouvoir; être - l´être; devoir - le devoir.
3. Trouvez dans le texte un verbe employé:
a) à l´infinitif
b) au présent
c) au passé composé
d) à l´imparfait
e) au passé simple
f) au participe présent
4. Écrivez les noms des planètes du système solaire.
5. Indiquez la famille de mots de dominer.
6. Donnez un synonyme et un antonyme pour s´écarter.
7. Exprimez d´une autre manière : de plus en plus vastes (l.__)
8. Formez des phrases avec davantage et d´avantage.
9. Remplacez la locution adverbiale de la sorte par un adverbe.
10. Employez dans des phrases : de sorte que et en sorte de.
11. Indiquez le verbe correspondant au nom adjonction.
12. Quels sont les mots employés par l´auteur pour caractériser les primitifs.
13. Employez les mots suivants avec un autre sens que celui du texte:
fruits, bloc, ancien, agir, grâce, phénomène.
14. Trouvez dans le texte une métaphore pour l´accumulation du savoir et du
pouvoir le long du temps.
Ø Qu´est-ce que vous comprenez par "hérédité sociale"?
Ø Dégagez du texte les moyens par lesquels se transmettent les connaissances
d´une génération à l´autre. Mentionnez aussi les possibilités modernes de
communiquer les nouvelles découvertes.
Ø Essayez d´exprimer dans une phrase l´idée du dernier paragraphe.
Ø Imaginez comment va évoluer l´humanité dans le III-e millénaire. Pensez aux
possibles changements dans les domaines suivants: communication, transport,
physionomie des villes, vie sociale, vie familiale, habitudes de pensée.
Ø Commentez l´affirmation :"Nul ne doute que la science ne représente pour
l´humanité le plus grand espoir et la plus grande menace tout ensemble." (Jules
Rostand). Appuyez votre commentaire sur des exemples précis.
Ø Proposez à vos collègues de réaliser ensemble un dossier avec des
informations sur les grandes découvertes qui ont marqué l´évolution de
l´humanité.
Test 19
Lisez le
texte :
Mais quelqu'un est venu qui m'a enlevé à tous ces plaisirs d'enfant paisible.
Quelqu'un a soufflé la bougie qui éclairait pour moi le doux visage maternel
penché sur le repas du soir. Quelqu'un a éteint la lampe autour de laquelle
nous étions une famille heureuse, à la nuit, lorsque mon
père avait accroché les volets de bois aux portes vitrées. Et
celui-là, ce fut Augustin Meaulnes, _______ les autres élèves appelèrent
bientôt le grand Meaulnes.
Dès qu'il fut pensionnaire chez nous, c'est-à-dire dès les premiers
jours de décembre, l'école cessa d'être désertée le soir, après quatre heures.
Malgré le froid de la porte battante, les cris des balayeurs et leurs seaux
d'eau, il y avait toujours, après le cours, dans la classe, une vingtaine de
grands élèves, tant de la campagne que du bourg, serrés autour de Meaulnes. Et c'était de longues discussions, des disputes
interminables, au milieu ________ je me glissais avec inquiétude et plaisir.
Meaulnes ne disait rien ; mais c'était pour lui qu'à chaque instant l'un des
plus bavards s'avançait au milieu du groupe, et, prenant à témoin tour à tour
chacun de ses compagnons, qui l'approuvaient bruyamment, racontait quelque
longue histoire de maraude, que tout les autres suivaient, le bec ouvert, en
riant silencieusement.
Assis sur un pupitre, en balançant les jambes,
Meaulnes réfléchissait. Aux bons moments, il riait
aussi, mais doucement, comme s'il eût réservé ses éclats de rire pour quelque
meilleure histoire, connue de lui seul. Puis, à la nuit tombante, lorsque la
lueur des carreaux de la classe n'éclairait plus le groupe confus des jeunes
gens, Meaulnes se levait soudain et, traversant le cercle
pressé :
« -- Allons, en route ! » criait-il.
Alors tous le suivaient et l'on entendait leurs cris
jusqu'à la nuit noire, dans le haut du bourg ..
Il m'arrivait maintenant de les accompagner. Avec
Meaulnes, j'allais à
« Voilà les étudiants ! »
Alain FOURNIER, Le Grand Meaulnes
1. Choisissez entre : a) que ; b) dont ; c) qui
(l.___).
2. Choisissez entre : a) duquel ; b) desquels ; c)
desquelles (l.___).
3. Trouvez, dans le contexte donné, un synonyme du
verbe enlever.
4. Un enfant paisible est : a) tranquille, calme ; b)
hypersensible.
5. Le doux visage maternel (l. ___). Remplacez visage par figure et récrivez cette structure.
6. A éteint. Indiquez l'infinitif de ce verbe.
7. Mon père avait accroché les volets de bois aux portes vitrées (l.___).
Remplacez les groupes en italique par les pronoms convenables et récrivez la phrase.
8. Quel est le sens du mot pensionnaire ? (deux
réponses sont correctes) :
a. personne qui a cessé ses activités professionnelles ;
b. élève interne, dans un établissement scolaire ;
c. personne qui jouit des bonnes grâces d'un personnage puissant ;
d. personne qui est logée et nourrie moyennant pension.
9. L'école cessa d'être désertée le soir (l.___). Qu'est-ce que cette phrase
veut dire ?
a. Après les classes, les élèves quittaient en hâte l'école ;
b. On faisait des classes, même le soir ;
c. Les élèves avaient renoncé à l'habitude de quitter l'école le soir, après
les cours ;
d. Il n'y avait personne à l'école, le soir.
10. Donnez la famille du mot bavard.
11. Le bec ouvert (l.___).Remplacez cette expression par une autre ayant le
même sens et précisez ce qu'elle exprime.
12. Chacun de ses compagnons. Employez l'adjectif
indéfini et récrivez ce groupe.
Comme s'il eût réservé
(l.___). Identifiez cette forme verbale. Remplacez-la par une autre, couramment employée dans une telle
construction.
14. Trouvez dans le texte trois adverbes de manière en -ment.
15. Relevez dans le texte trois subordonnées circonstancielles de temps.
Quelles conjonctions ou locutions conjonctionnelles les introduisent
?
16. Quel est le temps du verbe le plus fréquemment employé dans ce texte ? Justifiez son emploi.
17. Cherchez dans le texte l'adjectif qui a le même sens que
:
- garni de vitre ;
- qui dure trop longtemps ;
- rendu désert, abandonné ;
- qui parle beaucoup, souvent inutilement.
18. Une réponse est exacte. Laquelle
?
- Une histoire maraude : a) une histoire drôle ;
b) une histoire intéressante, captivante.
- Une porte battante : a) porte verrouillée ;
b) porte munie d'un gond permettant l'ouverture dans les deux sens.
- Approuver : a) admirer profondément ;
b) considérer (qqch.) comme juste, louable.
- Un tisserand : a) artisan, ouvrier qui fabrique des
tissus à la main ou sur machine ;
b) personne qui s'occupe de l'administration du foyer.
- L'écurie : a) lieu destiné à loger les chevaux, les
mulets,
les ânes ;
b) lieu où sont entreposées les récoltes.
Ø Cette histoire se passe-t-elle à la ville, dans un village ou dans un hameau périphérique ? Trouvez des détails dans le texte (phrases,
expressions) qui soutiennent votre choix.
Ø Comment pourriez-vous caractériser la relation entre le narrateur et Meaulnes ?
Ø Quelle est l'attitude des autres élèves devant Meaulnes ?
Ø Qu'est-ce qu'on pourrait dire sur l'attitude de Meaulnes envers eux ?
Ø Résumez le texte en dix lignes.
Ø Avez-vous connu, pendant votre vie scolaire, des élèves qui ont exercé sur
vous ou sur vos camarades, une influence comparable à
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