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L'action des banques sur les marchés de capital

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L'action des banques sur les marchés de capital

Les banques interviennent sur ces marchés en tant que vendeurs, acheteurs ou intermédiaires. Intermédiation financière est moins systématique que celle bancaire, elles apportent des services mais elles ne constituent pas l'interface entre la demande et l'offre manifestées sur ces marchés.



Jusqu'aux années 80 il y avait une rupture entre le marché financier et le marché monétaire (auquel on peut ajouter aussi le marché de changes).

Le marché financier est ouvert à un large public et il a des places précises dénommées bourses de valeurs, où on change des valeurs mobilières, ce sont des titres de participation au capital ou de créances à long terme.

Le marché monétaire n'a pas de localisation précise et il est réservé souvent aux banques et au Trésor public, étant utilisé pour vendre ou acheter des créances généralement à court terme.

Les Etats-Unis ont un marché «  de papiers commerciaux », qui fait référence autant au marché financier qu'au marché monétaire. Cette situation s'explique par le fait que les banques américaines, étant cantonnées dans un seul Etat, un grand nombre de gr 17217v2122r andes entreprises, plutôt que de s'adresser aux banques, ont pris l'habitude de se procurer des ressources directement auprès du public.

Au début des années 1980, la technique des papiers commerciaux s'est répandue sur le marché des eurodevises, à l'initiative des banques, qui y voyaient le moyen de répondre aux besoins des entreprises sans grossir exagérément leurs propres risques.

L'apparition des «  titres de créances négociables », sorte d'obligation à court terme, a suscité la naissance d'un nouveau marché intermédiaire entre le marché monétaire et le marché financier, auquel tous les agents économiques ont accès, à condition de mettre en jeu des montants d'une certaine importance. Il y a aussi des arbitrages, même si le taux d'intérêt se trouve au même niveau sur les trois marchés, pour les mêmes échéances.

Les nouvelles techniques qui permettent aux agents économiques de se protéger contre les variations du taux d'intérêt ou contre le cours de change, ont eu comme résultat la croissance du rôle des marchés de capital.

Les valeurs mobilières

Il y a deux grandes catégories de valeurs mobilières : les actions et les obligations. Emises par les entreprises, elles représentent des titres de participation au capital. Les actions ne peuvent être remboursées qu'en cas de dissolution.

Emises par un emprunteur public ou privé, les obligations sont remboursables à moyen et long terme. Autant les actions que les obligations peuvent être vendues, les marchés de capital attirent de plus en plus le public et ils assurent aux acquéreurs des possibilités rapides et moins coûteuses en vue d'obtenir une certaine liquidité. Les associations publiques peuvent émettre des obligations, sans avoir des actionnaires. Les entreprises à leur tour, émettent des actions au moins une fois, mais elles ne peuvent pas émettre des obligations. Les actions sont des titres de propriété et les obligations sont des titres de créance. En pratique, il y a aussi des titres hybrides qui réunissent les avantages des deux titres, une sorte de valeurs mobilières intermédiaires.

10.1.1 Les actions

A la naissance d'une société, on émet des actions à une certaine valeur nominale, qui peut être modifiée. Si les actions ne sont pas cotées en bourse, un nombre restreint de personnes sera intéressé par elles. Dans ce cas il y a des difficultés à l'émission des nouvelles actions ou quand le propriétaire désire les céder.

Les banquent n'interviennent pas, d'habitude, dans les opérations des sociétés qui ne sont pas cotées en bourse. Elles peuvent octroyer des crédits aux clients pour la création d'une société ou pour l'achat d'un nombre d'actions. Les entreprises elles-mêmes peuvent faire appel aux banques pour le soi-disant capital-risque, ayant en vue leur besoin de fonds propres et l'espoir de leur utilisation efficiente. Le capital-risque est le capital que les acquéreurs acceptent d'immobiliser pour quelques mois ou années dans une entreprise, sans chercher de remplacer la direction de l'entreprise, en espérant de pouvoir le retirer au moment opportun avec un profit important. Pour des raisons de liquidité et de garantie, les banques investissent dans le capital-risque une petite partie de leur actif, ou elles créent des filiales spécialisées dans ce but. Les investisseurs institutionnels peuvent intervenir dans ce domaine, de la même façon que les particuliers riches et les entrepreneurs.

Le principal rôle des banques, dans le domaine capital-risque est d'organiser, dans le compte des entreprises sollicitant, des placements de valeurs mobilières aux divers partenaires. Ces placements privés constituent, d'habitude, le point de départ de l'introduction en bourse, le stade décisif pour le développement des entreprises : le présentation des résultats, l'évolution des dividendes, la diffusion des informations afin d'influencer le marché financier. La revente des anciennes actions est plus facile, mais un nouveau groupe peut s'infiltrer et reprend la majorité. Une entreprise peut devenir la cible d'une offre publique d'achat ou de change, mais dans ce cas la direction risque d'être remplacée à court terme. Les banques sont demandées de s'impliquer dans la diffusion des actions au public, et d'assurer le service après-vente, principalement le paiement annuel des dividendes, le changement des titres, leur distribution gratuite, la participation aux croissances de capital ; toutes ces choses augmentent comme importance une fois avec l'introduction en bourse.

A l'introduction en bourse les anciens actionnaires offrent au public une partie de leurs actions. Si les acheteurs potentiels sont en nombre réduit, l'opération est remise à plus tard. Si les acheteurs potentiels sont nombreux, leurs demandes sont proportionnées conformément à l'offre.

Toutes ces actions sont effectuées par une banque qui se trouve en permanente liaison avec les autorités responsables du bon fonctionnement du marché boursier ainsi qu'avec les autres banques qui participent à la réception et à la transmission des demandes de souscription. D'habitude, la banque qui dirige l'introduction en bourse assume ensuite les services financiers (services après vente) et devient le conseiller de l'entreprise en matière boursière. Après quelques années, le cas échéant, la cotation peut être transférée sur un marché plus central, et ici elle peut être transférée d'un marché secondaire sur un marché primaire, ainsi que sur un ou plusieurs marchés internationaux, contribuant de cette manière à l'élargissement des possibilités de financement.

Dans chaque pays d'accueil, une banque se chargera de l'introduction en bourse des services financiers ultérieurs. La cotation est faite dans la monnaie du pays d'accueil, au taux de change près, les cours sont à peu près les mêmes que dans le pays d'accueil.

Si l'entreprise désire réaliser une augmentation de capital contre espèces, une banque réunit un certain nombre de confrères dans un « syndicat de prise ferme ». La banque « chef de file » est souvent la banque qui a réalisé l'introduction en bourse et qui assume les services financiers. Comme règle générale, le prix pour la nouvelle émission est égal au niveau du taux de change de la bourse ; de cette manière, pour un acheteur c'est la même chose d'acheter une action nouvelle ou d'en acheter une ancienne. Les banques peuvent adhérer au syndicat en qualité de placeur ou garant, ou une combinaison de ces deux qualités.

Les placeurs s'efforcent de céder un nombre d'actions aux nouveaux clients ; les actions qui restent sont conservées sur leur compte. Les titres qui ne vont pas être placés de cette façon seront distribués entre les garants à la base d'une proportion fixée antérieurement.

Le prix d'émission peut être inférieur au cours de la bourse, cas où la cotation provisoire en bourse de la souscription, peut être elle-même indépendante de l'action proprement dite.

10.1.2. Les obligations

Un emprunt obligataire a de chances réelles pour réussir seulement s'il est coté en bourse, donnant ainsi la possibilité à l'investisseur, s'il a besoin, de céder facilement sa créance sur le marché, sans attendre la date du remboursement. Donc les obligations ne sont pas émises en public qu'après qu'elles ont été admises pour la cotation en bourse. Cela fait que seulement l'Etat ou les grandes entreprises puissent se présenter à leur nom sur le marché obligatoire. Les petites entreprises n'y ont pas l'accès que par la formule des emprunts groupés.



Les émissions sont dirigées par une banque qui peut coordonner un syndicat bancaire de placement et de garantie, comme dans le cas des augmentations de capital, mais sans droit de souscription.

Les émissions peuvent être aussi faites sur le marché international, sur le marché des euro- devises, en ce cas elles portent la dénomination de euro- obligations ; celles - ci seront cotées dans l'une des deux bourse : la bourse de Londres ou de Luxembourg. Les transactions se concluent par téléphone, et le cours en bourse n'a qu'une valeur indicative.

Si les croissances de capital sont faites successivement par la même entreprise, elles doivent être échangeables une contre l'autre. Le lieu de cotation peut varier d'un emprunt à autre.

Les cours des obligations sont, en règle générale, plus stables que ceux des actions. Il y a des obligations à taux fixe, variable et indexé. Le cour des obligations à taux fixe varie inversement proportionnel avec le taux de l'intérêt pour les obligations à taux variable la somme des dividendes est ajustée chaque année pour correspondre aux dividendes des actions nouvelles, et le cours en bourse n'a pas de motif spécial pour varier dans un sens ou l'autre. On peut dire que les obligations à taux variable conservent leur valeur nominale. Et même si la monnaie se déprécie il y a une méthode et plus précisément dit celle d'émettre des obligations indexées au coût de la vie. Le taux sera relativement petit mais il sera appliqué à un capital indexé, et le remboursement, au moment venu, sera fait toujours en valeur indexée.

10.1.3. Les valeurs intermédiaires

Indépendamment des actions, les fondateurs de l'entreprise bénéficiaient aussi de parts bénéficiaires, qui représentent de titres qui pouvaient être côtés en bourse et cédés d'une personne à l'autre. Ils n'avaient pas de valeur nominale, ne donnaient pas le droit de vote mais conformément au statut de la société, donnaient le droit de participation à la répartition des bénéfices ou en cas de liquidation de la société à la répartition de l'actif.

Une autre forme est représentée par les certificats d'investissement ; ceux - ci ne donnent pas le droit au vote mais ont une valeur nominale ainsi que les mêmes droits que les actions, à la répartition des bénéfices et en cas extrême à la distribution du patrimoine. Ils proviennent des croissances de capital contre espèces, (« auxquels » se réfère aux certificats) les actionnaires se réservent le droit de vote. Les certificats d'investissements peuvent être côtés en bourse et passés d'une main à l'autre. La formule est efficiente seulement pour les grandes entreprises contrôlées par l'Etat, parce qu'ils impliquent une grande confiance : la participation au risque de l'entreprise mais sans aucun droit en ce qui concerne sa gestion.

Les actions de préférence, en ce qui concerne la distribution des bénéfices et du patrimoine, se situent auprès les obligations et autres créances, mais avant les actions ordinaires. Même s'il y a la priorité pour l'encaissement des dividendes, un tel type d'actions rassemble beaucoup aux obligations perpétuelles. Dans certains pays ces actions sont privées du droit de vote mais ils réjouissent de dividendes comme les actions ordinaires.

Caractéristiques des actions privilégiées

Actions privilégiées

Pas droit de vote

Dividendes fixes

Pas de risque de faillite

Dépense de dividende

non déductible

Revenu de dividende

non imposable

En cas de liquidation :

Servis avant

actions ordinaires

Obligations

Pas droit de vote

Coupons fixes

Augmente risque de

faillite

Dépense d'intérêt

déductible

Revenu d'intérêt

imposable

En cas de liquidation :

Servis avant

actionnaires

Actions Ordinaires



Droit de vote

Dividendes variables

Pas de risque de faillite

Dépense de dividende

non déductible

Revenu de dividende

imposable

En cas de liquidation :

Servis après tout

le monde

Il y a aussi des certificats d'investissement privilégies, donnant le droit aux dividendes statuaires, plus favorables que ceux pour les actions à dividendes prioritaires.

Les obligations subordonnées passent avant les actions ordinaires ou de préférence, en ce qui concerne la rémunération et le remboursement, mais après les autres obligations. Elles ne comportent pas échéance précise, ne sont pas remboursable, hors le cas de liquidation de la société ou à l'initiative de l'émetteur par voie de rachat en bourse. Comme elles n'obligent pas trop l'émetteur, on peut les trouver sous la dénomination de :

titres subordonnés, soit à taux fixe, soit à taux variable, en fonction du marché obligataire

titres participatifs, dont la rémunération varie en fonction de l'activité de l'entreprise.

Mais les deux catégories sont considérées des fonds propres de la société.

Les obligations convertibles en actions, peuvent être échangées contre des actions nouvelles, soit à l'initiative du possesseur soit à une date fixé d'avance. Dans les deux cas, le terme d'échange est établit dès le départ. Si le cours des actions augmente, ceux qui ont souscrit les obligations respectives seront intéressés de la propriété de l'entreprise. De l'autre côté, les dirigeants de l'entreprise seront assurés de ne pas perdre leur majorité sans que la majoration du capital de l'entreprise soit réalisée à l'avance. Ce type d'obligations peut servir de support à une opération de capital - risque mais aussi pour augmenter le capital sur le marché boursier.

Les obligations à certificat de dépôt négociable (à warrant), ou à bon de souscription d'actions, donnent le droit de souscrire un certain nombre d'actions à un prix et pendant fixés en avance. Le warrant constitue lui - même une valeur mobilière qui peut être détachée de l'obligation, cotée et vendue séparément. Mais les évaluations doivent être faites pour chaque cas séparément. Supposons par exemple qu'une société émet des obligations à warrant de 1.000.000 lei, quand le cours de l'action est d'environ 500.000 lei. Si le warrant permet la souscription d'une action après 2 ans au prix de 800.000 lei, il n'aura pas de valeur que dans la mesure où le cours de l'action a des chances de s'élever en 2 ans de 500.000 lei à 800.000 lei, représentant ainsi un simple stimulant. Si on souscrit une action au prix de 300.000 lei, la valeur du warrant sera évidente, à l'exception du cas où un écroulement du cours des actions aurait lieu.

Pour les obligations convertibles on doit investir une seule fois, alors que pour les obligations à warrant on investit deux ou plusieurs fois : d'abord comme obligataire puis comme actionnaire.

Les fonds d'investissements

En raison du fait que les participants manque du temps, de la compétence et des moyens financiers nécessaires pour constituer un portefeuille de valeurs mobilières à administrer, ils se regroupent dans des fonds d'investissements.

Le fond d'investissements fermé est une société dont le patrimoine et l'activité porte essentiellement sur portefeuille de valeurs mobilières cotées en bourse, ses propres actions étant elles aussi y cotées. Par l'acquisition des actions d'un fond le participant devient un co-propriétaire du fond respectif. La valeur de liquidation d'une action est calculée quotidiennement, en fonction du cours de la bourse. L'expérience montre que ce cours se situe presque toujours au-dessous du niveau réel, ce qui signifie que la participation à un tel fond ne présent pas un avantage particulier. Si le fond a une dimension est de petite taille et le marché de ses actions reste étroit, ça veut dire qu'elle est petite, alors les actionnaire ne peuvent pas savoir s'ils vont trouver facilement, au moment où ils désirent vendre leurs actions, des personnes prêtes à les acheter. Si le fond est de grande taille, alors il est difficile pour lui de trouver un partenaire à sa mesure, de telle sorte que la gestion du portefeuille sera frappée d'immobilisme.

La seule façon de résoudre le problème est de constituer un fond d'investissement ouvert, qui offre la possibilité pour ses actionnaires d'entrer et de sortir du fond sans être contraints à trouver un partenaire sur le marché. En conformité avec le statut juridique, les associés détiennent des actions ou de parts, pourtant ces titres ne leur donnent pas de droits de négociation et de plus, elles ne sont pas cotées en bourse.

Les nouveaux actionnaires apportent des liquidités au fonds et, en échange, ils se font remettre des actions ou des parts ; les partants vont prendre des liquidités en fonction de la valeur de liquidation de ce jour, et ils sont obligés à restituer les actions. L'excèdent de liquidités est utilisé pour renforcer son portefeuille. Si les rachats sont plus grands, alors le portefeuille du fond va se réduit. Le fond d'investissement est susceptible de varier quotidiennement à cause de l'évolution de la valeur liquidative de l'action et du nombre d'actionnaires. Puisqu'il doit faire face à des souscriptions et retraits imprévus, ce fond empêche de mener une véritable politique d'investissement à long terme.

Dans certains pays, il y a aussi des fonds de placement à risque, dont l'existence est étroitement liée au financement des PME. Minimum 40% de leurs actifs doit se constituer par des actions non cotées en bourse. Ceux qui participent à des fonds pareils jouissent de avantages fiscaux, mais, en échange, ils acceptent une longue période d'indisponibilité pour les sommes investies dans ce fond.

Les services des valeurs mobilières

Les valeurs mobilières se présentent sous la forme des titres en papier et chaque titre porte un certain nombre de coupons, qui vont être détachés au moment du paiement des dividendes. D'habitude ces titres sont déposés à la banque, qui va les garder et détacher les coupons (conservation).



De même, les titulaires peuvent les confier à un organisme spécialisé, qui va s'occuper de la vente et de l'achat de ces titres, tout en les transférant d'un compte à l'autre, processus accompagné par une mention dans un registre. Dans ce cas, le support papier du titre devient pratiquement inutile, donc, on remarque la dématérialisation des valeurs mobilières et leur inscription dans un compte.

Les valeurs mobilières peuvent être nominatives ou au porteur. En général, la banque qui offre des services financiers s'occupe elles-mêmes de l'impression des certificats représentatifs, de leur expédition aux correspondants étrangers, de leur enregistrement dans les registres de transfert. Par ailleurs, elles organisent le paiement des dividendes annuels, l'assemblée générale des actionnaires, et le remboursement des obligations, etc.

Chaque banque reçoit un contingent de remboursements au prorata du nombre de titres qui sont en compte chez elle. La banque se trouve dans une position avantageuse quand le prix de remboursement est supérieur au cours de bourse actuel et l'inverse.

Généralement les banques offrent à ses clients toute une variété de services concernant les titres : conseils en investissement, transmission des ordres de bourse, tenue des comptes individuels (en titres et en espèces), application des règles fiscales avec toutes leurs malices etc.

Titres de créances négociables

Les titres de créance représentent un montant unitaire élevé, ils peuvent être souscrits par toute personne, qui à son tour, peut les céder sur le marché secondaire, comme suite :

bons du Trésor en compte courant émis par le Trésor public ;

certificats de dépôts émis par les banques ;

billets de trésorerie, équivalents des papiers commerciaux américains, émis par les entreprises non bancaires.

bons des sociétés financières spécialisées.

En ce qui concerne les billets de trésorerie, les banques interviennent de deux façons :

chaque billet doit être domicilié dans une banque ; d'habitude la banque domiciliation se charge de placer, et le cas échéant, de les racheter avant l'échéance comme elle le ferait pour ses propres certificats de dépôt.

tout billet dont l'échéance est moins de 2 ans doit être couvert pour ¾ de sa valeur par un engagement bancaire de substitution. Cet engagement n'est pas une caution, car en ce cas on parlerait d'une acceptation bancaire et pas d'un billet de trésorerie ; alors cet engagement représente la promesse d'accorder un crédit dans le cas où la situation objective du marché ne permet pas à l'entreprise émettrice de renouveler les billets à l'échéance.

Ces titres sont émis dans une très grande dimension sur le marché d'eurodevises. Sur la base des engagements bancaire de substitution, les entreprises se trouvent un financement à moyen et long terme tout en renouvelant les titres émis pour une période de trois mois. Ces papiers commerciaux sont dénommés NIF (note issurance facilities - facilités émises sous la forme d'une note) et RUF ( revolving underwriting facilities - facilités souscrites renouvelables).

La couverture des risques de marché

Les obligations sont liées au taux d'intérêt à long terme, alors que les bons de trésor sont liés au taux d'intérêt à court terme. Pour faire un calcul comparatif on peut recourir à un emprunt obligataire notionnel (fictif) qu'on peut le comparer avec les bons de trésor, d'habitude , sur trois mois.

De même, on utilise les contrats de change ou le swap financier et les options. En ce qui concerne le swap, deux partenaires rachètent, l'un pour l'autre, des liquidités, cette opération étant faite a vue, après ils les revendent à terme.

En effet, on échange des emprunts libellés en deux monnaies différentes (swap de devises) ou on échange un emprunt à taux fixe et un à taux variable (swap de taux d'intérêt). D'habitude, ces transactions sont faites par téléphone, confirmées par télex, et rendues officielles par un contrat écrit.

Les options sont des droits qui peuvent être librement cédés et confère au porteur la possibilité (mais non l'obligation) d'acheter ou de vendre une certaine quantité de devises ou de titres d'emprunt à un prix fixé d'avance (prix d'exercice), à une certaine date ou jusqu'à une certaine date.

On appelle « call » une option d'achat et « put » une option de vente. Ces deux types d'options s'achètent à un prix librement débattu, que l'on appelle la « prime ». Les négociations sont faites sur la base de l'emprunt notionnel soit par téléphone, soit sur des marchés spécialement organisés pour les options.

Le porteur d'une option l'exercera seulement si le marché évolue défavorablement pour lui. Au cas contraire, il n'exercice pas son option, mais il peut profiter de plus-value. Les options sont attirantes, mais on paie une prime assez élevée. Les banques interviennent sur ce marché tant à leur propre compte qu'au compte des clients, comme simple courtiers; mais il leur arrive aussi de fournir elles-mêmes des emprunts pour ce genre d'opérations.




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