L'écriture égyptienne
Peu d'écritures sont aussi esthétiques que l'écriture égyptienne.
Profondément gravés au fronton des temples ou le long des obélisques, ses signes contribuent à la beaut 19419w226t é de l'architecture dont ils constituent souvent le seul ornement. La volonté esthétique est rendue manifeste par le groupement des signes et la direction de l'ensemble de l'inscription.
Différents types d'écriture
Depuis Clément d'Alexandrie, vers le IIIème siècle de notre ère, on distingue trois types d'écriture pharaonique :
la hiéroglyphique[1], dans laquelle chaque signe est dessiné ou gravé, souvent dans le plus grand détail; c'est l'écriture monumentale typique, que l'on peut voir dans les temples comme sur les obélisques, statues et stèles;
l'écriture hiératique, dont les signes sont très cursifs; elle s'écrit uniquement de droite à gauche, en colonnes à l'époque la plus ancienne, puis en lignes;
enfin, l'écriture démotique ou populaire, plus cursive encore, toujours écrite de droite à gauche et en lignes.
Les trois écritures n'ont pas été employées aux mêmes époques. Seule l'écriture hiéroglyphique fut utilisée pendant toute la durée de l'histoire égyptienne.
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