« Si vous aviez passer une année au service des autres, que choisiriez-vous faire et pourquoi ? »
Si je devais travailler une année au service des autres je choisirais un domaine qui m'intéresse en tant que champ de bataille pour le bien de la communauté. Un tel domaine s 22322u209w erait la protection de l'environnement naturel, le combat écologique.
La raison pour laquelle je m'y impliquerais est l'état déplorable o se trouve en Roumanie ce qui est dans d'autres pays un domaine de préoccupation active de la part de la société entière. Le problème le plus grave de l'environnement roumain est la pollution de l'air et de l'eau. La responsable principale en est l'industrie, dont le développement gigantesque promu par le régime communiste a signifi , d s le début, la croissance du degré de la pollution. Les solutions sont liées aux aspects économiques : la modernisation des entreprises ( par le fait de les remettre des entrepreneurs priv s ) ou, si ce n'est pas possible, leur fermeture. Dans les villes, à cette pollution industrielle s'ajoute aussi celle qui est causée par les véhicules, surtout ceux qui sont anciens ou qui ont un tonnage supérieur. On devrait mettre en place contre eux une politique d'interdiction de circulation, en même temps que faciliter l'acquisition de nouveaux véhicules. ces facteurs de pollution s'ajoutent aussi les ordures que les citoyens jettent dans des endroits inappropriés et qui affectent d'une manière négative le sol et l'eau. Mais ce qui me préoccupe personnellement davantage, c'est l'état de la flore et de la faune. Il n'est pas un secret qu'en Roumanie on défriche les for ts d'une façon extensive ; les menaces pour le futur y sont évidentes et la mise en place effective de lois visant la protection de la végétation est urgente. Dans l'environnement urbain la situation n'est pas moins catastrophique. Bucarest est la capitale la plus polluée de l'Europe aussi parce qu'il est celle qui dispose de la moindre surface verte par personne. Pour améliorer cet aspect il suffirait que les autorités locales comprennent qu'il est plus facile et plus efficace d'augmenter la végétation sur les trottoirs et dans la proximité immédiate des habitations que d'aménager de nouveaux grands parcs. Quant à la faune, on se rend compte que notre pays est devenue une destination du tourisme braconnier. En effet, la vigilance réduite des autorités publiques qui ont cette charge rend possible la chasse excessive des espèces qui avaient trouve en Roumanie l'un de leurs derniers refuges d'Europe. On remarque par conséquent que la situation de l'environnement naturel roumain est grave et que des mesures administratives s'imposent. Pourtant, les bases pour une véritable protection de la nature sont plus difficile mettre, parce qu'elles tiennent de la conscience de l'individu et donc de l'éducation, qui en écologie chez nous a manqu jusqu'ici.
Ce sont les organisations écologistes qui pourraient contribuer beaucoup à cette éducation. Elles sont apparues dans l'Europe de l'Ouest et aux Etats-Unis après la Seconde Guerre Mondiale, connaissant un essor particulier lors des mouvements contestataires des années '60. Elles se sont vite associées des objectifs moins li s aux combat pour l'environnement, mais circonscrits aux idées d'extr me-gauche. Dans les décennies suivantes, l'apparition des partis écologistes sur la scène politique et leurs alliances avec les communistes et avec d'autres extr mistes-radicaux ont compromis dans une certaine mesure la crédibilité du mouvement. Par contre, dans les pays communistes les timides organisations écologistes ont pris part au mouvement populaire qui a caus la chute de ces régimes, bien que leurs buts fussent li s strictement l'écologie.
Une cause de la situation actuelle en Roumanie est bien s r l'absence sur une grande échelle des organisations de ce type. En effet, il n'y a en Roumanie aucune filiale d'une grande organisation écologiste mondiale, telle que Greenpeace ou le WWF. Celles qui se sont le plus fait connaître ce sont les groupes qui ont milit pour la protection des chiens vagabonds, mais leur manque de compréhension du problème leur a valu une mauvaise réputation. On en tire la conclusion que la création de grandes organisations, plutôt que de partis écologistes qui devraient élaborer toute une conception politique ( probablement radicale-gauchiste ), serait un grand pas en avant vers le modèle environnemental occidental.
Au sein d'une telle organisation je mettrais la disposition mon loisir et mes capacités, en participant la conception des documents programmatiques et de promotion, même en remettant des tracts dans les lieux publics ou en faisant quoi que ce soit d'utile ; en effet je suis persuad que la santé de l'environnement signifie la santé d'une communauté entière.
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