Andreea Dumitrescu
SPF 1
"Homo videns- Imbecilizarea prin televiziune si post-gandirea" de Giovanni SARTORI
compte rendu
Ce livre de Giovanni Sartori paru en 1997 porte sur l'homo sapiens, dominé par la culture écrite, le langage, l'abstrait, qui devient homo videns, éduqué par la télévision, l'image, le concret, avec une culture presque nulle.
Dans le premier chapitre l'auteur montre l'importance que l'image gagne au détriment du livre et de la culture. L'homme est un être symbolique qui utilise dans sa vie quotidienne des concepts et des jugements abstraits qu'il exprime à l'aide du langage. Les inventions comme le télégraphe, le téléphone et la radio lui ont facilité la communication linguistique et ont contribué au développement de ses connaissances. Mais la télévision change tout cela, en mettant l'accent sur l'image qui annule l'abstrait. Cela représente une regrettions car l'homme perd son caractère symbolique en devenant simplement un homo videns. Le monde devient visible mais incompréhensible. Donc on peut dire que la télévision n'est pas une continuation des moyens de communication car elle en change sa nature, en mettant sur le premier plan l'image qui est seulement expliquée par les paroles. Le rapport entre la compréhension et la vue est inversé, menant à un changement de la nature humaine. Aujourd'hui les enfants sont éduqués par la télé avant de pouvoir lire ou écrire et deviennent des adultes qui n'ont aucun intérêt pour la culture. Les livres appartiennent aux élites et les médias appartiennent à tous. Pour la nouvelle culture la quantité est plus importante que la qualité. Le résultat est une culture de l'inculture. L'internet est une autre invention du XX-ème siècle qui ouvre les portes d'un monde virtuel, irréel. Il facilite la communication, il est pratique, éducatif et un moyen de s'amuser, mais, quoiqu'il soit une source illimitée d'information, ceux qui cherche une vraie culture restent fidèles aux livres.
Le second chapitre insiste sur le fait que la télévision informe peu et mal sur les problèmes politiques. Ces mauvaise
informations ou bien leur manque influencent l'opinion des gens qui puis
répondent aux sondages. Ces sondages sont au centre des journaux télévisés qui
forment l'opinion publique, une opinion basé sur des idée faibles des hommes
desinformés. L'information qui compte pour les télévisions est
Dans le troisième chapitre l'auteur signale que les journaux, la presse écrite, perdent leur influence sur la vie politique et sur la société. Leur place est pris par la télé. Son pouvoir est devenu décisif en ce qui concerne le vote. Les élections sont de plus en plus personnalisés. Les discours, les programmes politiques ne compte plus. On vote une personne, une image. Les parti politiques n'ont plus la même importance. Le candidat ne dépend plus de ceux-ci et de leurs idéologies, maintenant la télévision et les sondages sont sur le premier plan. En plus les politiciens ne réactionnent pas aux événements authentiques, mais à ceux qui sont médiatisé, n'importe le fait qu'ils sont fabriqués et faussés par la télévision. Elle prend aussi le rôle d'autorité cognitive qui privilégie les interview spontané et ignore les experts donnant au public l'impression de son implication directe dans la résolution d'un problème. Le localisme ne laisse plus de place au globalisme. C'est vrai que les distances sont réduite et que les gens sont responsabilisé et mobilisés par la télévision mais seulement en ce qui concerne le spectaculaire. Les problèmes réels restent inconnu et même si on les connaissait, on n'aurait pas les aptitudes, les compétences nécessaires pour les résoudre. Pour cela on devrait être alarmé par le fait que la politique dépend de plus en plus des sondages et la démocratie devient de plus en plus directe. Le peuple devient, inculte, incapable de comprendre l'abstrait, la science, la profondeur des choses, il est dominé par ses inventions et perd le contact direct avec la réalité. On pense que la réponse est l'amélioration de la qualité de la télévision apporté par la concurrence. Mais parce que le nombre compte plus que la qualité des téléspectateurs, cela ne va pas se passer. Les gens ne feront que communiquer des choses sans importance, en abandonnant les idées claires et distinctes.
Le dernier chapitre peut être considéré une synthèse du
livre. L'auteur revient à l'enfant éduqué
principalement par la télévision. Les parents et
l'école devait prendre des mesures pour éviter cela parce qu'il peut devenir
video-dependent; il n'aura les aptitudes nécessaires pour une bonne
participation à la vie sociale ou à
|